Bolivie : Jeanine Anez la présidente par intérim se retire de la course à la présidentielle

La Bolivie va bientôt élire son président. Le pays des Andes vit une crise politique majeure après le départ d’Evo Morales du pays. La présidente par intérim a annoncé il y a quelques jours son retrait de la course à la présidentielle pour empêcher la victoire du dauphin de Morales.
La Bolivie va enfin bientôt élire son président. Le pays des Andes vit une crise politique majeure depuis un an après le départ d’Evo Morales du pays. L’ancien président venait alors de s’autoproclamer vainqueur du scrutin présidentiel. S’en est suivi une période de troubles qui a permis à son opposante Jeanine Anez de prendre provisoirement la tête du pays. La présidente par intérim a annoncé il y a quelques jours son retrait de la course à la présidentielle pour empêcher la victoire du dauphin de Morales. 
 

Une campagne électorale mouvementée

Tous contre Luis Arce, c’est la tactique que défend la présidente par intérim, Jeanine Anez en se retirant de la bataille électorale. «Aujourd'hui, je mets de côté ma candidature à la présidence de la Bolivie, pour veiller à la démocratie», a-t-elle déclaré la semaine dernière lors d’une allocution télévisée. Une unité contre le mouvement pour le socialisme qui fait course en tête dans cette campagne avec près de 30% des intentions de vote. Anez n’en recueille que 7%, s’accrochant à la quatrième place.

Luis Arce est le dauphin d’Evo Morales qui ne peut présenter sa candidature après avoir été président pendant 13 ans et désormais poursuivi en Justice pour une dizaine d’affaires : sédition, terrorisme, génocide, pédophilie. Rien ne lui est épargné au point que son parti parle d’acharnement. Evo Morales est exilé en Argentine qui lui a offert l’asile.