Salon l'Agence France Presse, au moins 44 individus sont déclarés portés disparus ce mercredi (2 mai) par les pompiers à Sao Paulo au lendemain de l'effondrement d'une tour grandement endommagée par un incendie. Des recherches pour retrouver d'éventuels survivants sont en cours.
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Une tour de 24 étages s'est effondrée hier (1er mai) à Sao Paulo au Brésil, après qu'un important incendie ait ravagé ses entrailles dans la nuit de lundi à mardi. Le bâtiment, un ancien siège de la police désaffecté, était occupé par 146 familles de squatters et était dans un dans un grand état de délabrement, au mépris de toutes les règles de sécurité. D'après les pompiers de Sao Paulo, le bilan provisoire de cet incident s'élève à 44 personnes disparues, même si on ignore toujours si ces individus étaient bien dans la tour au moment de l'effondrement. Des recherches dans les décombres sont actuellement menées pour retrouver des survivants.
Le président brésilien, Michel Temer, s'est rendu sur les lieux du drame où il a été très mal accueilli par une foule très remontée. Certains n'ont pas hésité à hurler leur détresse en réclamant des conditions de vie décentes : «On veut des logements !». Ses gardes du corps ont dû rapidement l'exfiltrer de la zone de l'accident en raison de l'hostilité des résidents. En effet, si Sao Paulo et ses 12 millions d'habitants est la métropole la plus imposante d'Amérique du Sud, il n'en reste pas moins qu'elle souffre d'importante inégalités. Il est fréquent que de nombreuses familles pauvres squattent des terrains ou des immeubles laissés à l'abandon, et ce même en plein coeur de la métropole, où des zones entières sont devenues des quartiers fantômes.
«On veut des logements !»
Le président brésilien, Michel Temer, s'est rendu sur les lieux du drame où il a été très mal accueilli par une foule très remontée. Certains n'ont pas hésité à hurler leur détresse en réclamant des conditions de vie décentes : «On veut des logements !». Ses gardes du corps ont dû rapidement l'exfiltrer de la zone de l'accident en raison de l'hostilité des résidents. En effet, si Sao Paulo et ses 12 millions d'habitants est la métropole la plus imposante d'Amérique du Sud, il n'en reste pas moins qu'elle souffre d'importante inégalités. Il est fréquent que de nombreuses familles pauvres squattent des terrains ou des immeubles laissés à l'abandon, et ce même en plein coeur de la métropole, où des zones entières sont devenues des quartiers fantômes.