Plus de 500 gestionnaires de banque, anciens ministres et économistes ont publié, dimanche dernier un manifeste. C’est l’action du gouvernement brésilien durant la pandémie de coronavirus, qui est visée.
« Le Brésil exige le respect » : telle est la tonalité de cette lettre ouverte, au ton parfois indigné. « Le pays en a assez des idées à côté de la plaque, des paroles insensées, des actions erronées ou tardives », affirment pêle-mêle de grands banquiers, d’anciens ministres des Finances, d’anciens présidents de Banque centrale et des économistes de tous bords. La politique sanitaire du président Jair Bolsonaro encore une fois pointée du doigt. Raoni le chef amérindien a déjà engagé une procédure contre le président brésilien. Une plainte pour crime contre l’humanité aux vues des décisions prises par l’actuel président. Cette fois ce sont les banquiers brésiliens qui montent au créneau !
Des hommes de l'ombre qui sortent de leur réserve
Plus de 500 gestionnaires de banque, anciens ministres et économistes ont publié, dimanche dernier un manifeste. C’est l’action du gouvernement brésilien durant la pandémie de coronavirus, qui est visée. Cette politique démissionnaire aurait causé la mort de 15 000 personnes au cours de la semaine écoulée. Les banquiers sont d’habitude plutôt discrets, mais la gravité de la situation les a conduits à tirer le signal d’alarme.