Mise en garde des médecins
Mais les spécialistes mettent en garde contre un optimisme prématuré. A l'occasion du franchissement du seuil de 5 millions de cas constatés dans le pays depuis le début de l’épidémie, certains évoquent une sous-évaluation. Selon
"Ce nombre est beaucoup plus élevé en raison des faibles niveaux de dépistage et de la sous-notification de la maladie. Très bientôt, nous atteindrons 150 000 morts, un nombre effrayant. A ce propos, on voit les autorités assouplir de plus en plus la distanciation sociale malgré le nombre de cas."
La reprise des activités
Des craintes liées notamment à la reprise des activités économiques encouragée par le gouvernement et réclamée par certains milieux et une partie de la population. C’est le cas de Blamar Silva, un métallurgiste qui vit dans un quartier défavorisé :
"Vous devez vous détendre, Il faut libérer les gens pour qu'ils aillent travailler, car aucun pays au monde ne peut enfermer les gens pendant six mois. Les gens ont besoin de travailler. Il y a des gens qui ont faim."
Risque d’une 2ème vague avec le printemps
Outre cette reprise des activités, les médecins s'inquiètent de l'arrivée du printemps comme l’explique Roberto Medronho :
"Les températures montent. Cela incite les gens à se rassembler sur les plages, les bars et les restaurants - beaucoup sans masque facial, beaucoup sans prendre les précautions nécessaires. Et donc, je crains que nous ayons une deuxième vague comme en Europe."