Face au coronavirus très actif au Brésil, les autorités misent de plus en plus sur les vaccins. Les tests sont déjà très avancés. Et l'Etat de São Paulo, le plus peuplé du pays, vient d'annoncer qu'il compte même commencer la vaccination de masse, à partir de la mi-décembre.
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Avec près de 4 630 000 cas et de 140 000 décès, le Brésil est en situation d'urgence vis à vis du covid 19. L'Etat de São Paulo, le plus important du pays, économiquement et démographiquement, se prépare à la vaccination de masse. Il a commandé 60 millions de doses de vaccin du laboratoire chinois Sinovac d'ici février. 5 millions arriveront dès le mois prochain. Avant le 15 octobre, ce vaccin aura achevé sur place sa 3ème phase de tests, auprès de 9 000 volontaires.
João Doria, le gouverneur de l'Etat de São Paulo, dont les propos ont été relayés par l’agence Reuters, s’est montré publiquement pressé :
On attend toutefois les résultats des tests d'ici un mois ou deux. Mais le laboratoire brésilien qui en est chargé, l’Instituto Butantan, tout comme le fabricant semblent très confiants. Aux côtés du gouverneur et du président de l’institut, Xing Han, le directeur de Sinovac Amérique Latine, n’a pas caché son enthousiasme :
D'autres expériences sont conduites dans différents états du pays. Par exemple, ceux de Bahia et du Parana concluent des accords pour tester et acheter ou produire le vaccin russe Spoutnik 5. Pfizer et son partenaire BioNTech vont pouvoir étendre les essais de leur produit aux Etats de Bahia et de São Paulo. Le vaccin d’AstraZeneca et de l'Université d'Oxford fait l’objet d’un accord de production et de distribution avec l'institut fédéral de recherche biomédicale Fiocruz. Il est également testé par l'université fédérale de São Paulo.
Avec son taux de contamination important, le Brésil intéresse donc fortement les laboratoires pour leurs tests. Un intérêt réciproque. Car les diverses autorités locales voire nationales sont engagées, comme celles de l’Etat de São Paulo, dans une course contre la montre face à un virus toujours très présent.
A Rio, par exemple, on craint une deuxième vague de covid 19. Notamment parce que les restrictions ont été assouplies trop tôt. Des données erronées, liées à des retards bureaucratiques dans leur transmission, avaient fait croire à une baisse des décès. Il n'en était rien. La mortalité liée au virus était restée stable, à un très haut niveau (on compte près de 18 000 morts pour environ 255 000 cas dans tout l’Etat de Rio). Or une partie des équipements médicaux a été démantelée. L’Etat a réduit de moitié le nombre d’unité de soins intensifs...
Vaccination de masse a priori dès la mi-décembre dans l’Etat de São Paulo
João Doria, le gouverneur de l'Etat de São Paulo, dont les propos ont été relayés par l’agence Reuters, s’est montré publiquement pressé :"Nous devons attendre la fin de la troisième phrase, le dernière phase de tests, et ses résultats. Et aussi, l'approbation d’Anvisa (l'autorité de régulation). Mais en décembre, durant la seconde quinzaine, nous pourrions commencer la vaccination. "
On attend toutefois les résultats des tests d'ici un mois ou deux. Mais le laboratoire brésilien qui en est chargé, l’Instituto Butantan, tout comme le fabricant semblent très confiants. Aux côtés du gouverneur et du président de l’institut, Xing Han, le directeur de Sinovac Amérique Latine, n’a pas caché son enthousiasme :
"Nous sommes convaincus que ce vaccin est performant en termes de bien-être et d'efficacité."
Plusieurs vaccins testés au Brésil
D'autres expériences sont conduites dans différents états du pays. Par exemple, ceux de Bahia et du Parana concluent des accords pour tester et acheter ou produire le vaccin russe Spoutnik 5. Pfizer et son partenaire BioNTech vont pouvoir étendre les essais de leur produit aux Etats de Bahia et de São Paulo. Le vaccin d’AstraZeneca et de l'Université d'Oxford fait l’objet d’un accord de production et de distribution avec l'institut fédéral de recherche biomédicale Fiocruz. Il est également testé par l'université fédérale de São Paulo.Avec son taux de contamination important, le Brésil intéresse donc fortement les laboratoires pour leurs tests. Un intérêt réciproque. Car les diverses autorités locales voire nationales sont engagées, comme celles de l’Etat de São Paulo, dans une course contre la montre face à un virus toujours très présent.