Visiblement le président brésilien Luiz Inacio Lula Da Silva porte une grande attention au développement des petits pays de la Caraïbe et au Guyana promis à un essor économique exponentiel du fait de son très gros potentiel pétrolier. Il a d’ailleurs joué le rôle de médiateur dans le conflit territorial de l’Essequibo qui oppose le Venezuela et le Guyana. Le chef d’État porte sur cette région un regard vigilant en lien avec une situation géostratégique de première importance. Il a même renforcé la présence militaire à la frontière avec le Venezuela dans l’état du Roraima.
Une visite d’état au Guyana pour renforcer les liens commerciaux
Lula se rend à Georgetown ce 28 février et participera à la clôture du 46ème sommet des chefs de gouvernement de la Communauté des Caraïbes. Une occasion pour lui de s’entretenir avec le président Ali Irfann qui préside la CARICOM. Ils évoqueront certainement la question pétrolière qui fait du Venezuela, le Brésil et le Guyana les plus gros producteurs pétroliers d’Amérique du Sud. Il y a donc des convergences d’intérêts à discuter tant sur le plan, économique que politique.
Ce déplacement présidentiel s’achèvera à Saint-Vincent-et-les-Grenadines où va se dérouler le 8e sommet de la CELAC (Communauté des Etats d’Amérique Latine et des Caraïbes composée de 33 pays). Sous l’ère du président Bolsonaro, le Brésil était sorti de l’organisation, il y a fait son retour en 2023.
Il faut se rappeler que la CELAC qui rassemble tous les pays des Amériques excepté le Canada et le Etats-Unis a été créée en 2010 à la fin du second gouvernement de Lula qui avait activement participé à sa mise en place.