Brésil : les électeurs doivent élire leurs maires les 15 et 29 novembre, absence de bureau de vote au consulat

Les douanes brésiliennes à Oiapoque
Les Brésiliens votent les 15 et 29 novembre. Ils doivent élire leurs maires. Un scrutin initialement prévu le 4 octobre mais reporté en raison de la crise sanitaire. Au total, 5 568 municipalités sont concernées à l'exception de Macapa. Les frontières communes avec le Brésil restent fermées.  
Le premier tour des élections municipales brésiliennes aura lieu ce dimanche 15 novembre sur le territoire brésilien à l’exception de la ville Macapa. L'état d'Amapá, en effet, a traversé une période de chaos après la panne d'électricité le 3 novembre, laissant 13 municipalités sans électricité. Le président du Tribunal électoral supérieur (TSE), le ministre Luís Roberto Barroso a décidé de reporter les élections du maire et du conseiller de la capitale Macapá «Des faits extraordinaires et imprévisibles ont rendu impraticable la tenue d'élections à Macapá, car l'approvisionnement régulier en électricité dans la municipalité n'a pas encore été rétabli et le nombre de policiers militaires n'est pas suffisant pour garantir la sécurité des électeurs ». La date du scrutin n'est pas encore connue.


Contrôle renforcé aux frontières

Le deuxième tour est prévu le 29 novembre. Les électeurs doivent élire les maires et renouveler pour quatre ans les conseillers municipaux. Au total : ce sont 5 568 municipalités du Brésil qui sont concernées.  
Contrôles renforcés sur le fleuve Oyapock frontalier entre la Guyane et le Brésil
En Guyane, les Brésiliens ne pourront pas voter à Oiapoque, ville frontière. « Les frontières restent fermées et par conséquent les mouvements sur le fleuve d’Oyapock sont interdits » précise un communiqué de la préfecture de Guyane. De plus, « s’agissant d’une élection municipale », ajoute-t-il, « il n’y aura pas de bureau de vote au Consulat Général du Brésil à Cayenne pour les ressortissants brésiliens électeurs. Une surveillance particulière sur le fleuve sera mise en place afin d’éviter toute traversée non autorisée. Tout contrevenant s’expose à des actions répressives menées par les forces de sécurité intérieure ». Une décision prise en raison de la pandémie, et de la fermeture des frontières.