Brésil : retour des femmes ministres dans le gouvernement de Lula

Ordre et progrès la devise du Brésil
Elles n’étaient que deux ministres femmes dans le gouvernement de l’ancien président, Bolsonaro. Luiz Inacio Lula da Silva, le nouveau chef d’état du Brésil en a nommé onze et certaines ont même des ministères-clés.

La professeure de droit et avocate, Simone Tibet, de candidate au premier tour de l’élection présidentielle avait appelé à voter Lula au second tour. Ce 4janvier, elle est devenue officiellement ministre du Plan. Une fonction très importante qui influe aussi bien sur le quotidien des brésiliens que sur leur avenir. Elle a ainsi déclaré « Gratitude à Dieu, au président Lula pour la confiance absolue en me remettant l’un des portefeuilles les plus importants et les plus pertinents du gouvernement, de votre gouvernement, de notre gouvernement, du gouvernement du PT et du large front démocratique. Le ministère du plan s’occupe de l’avenir mais aussi du présent ». Déclaration reprise dans G1.

Des portefeuilles ministériels actant la diversité culturelle

Parmi les autres femmes désormais titulaires d’un maroquin influent et de premier plan, on retrouve Arielle Franco, ministre de l’Egalité raciale, Marina Silva, plusieurs fois candidate à la présidence est de nouveau ministre de l’Environnement, poste occupé entre 2003 et 2010.
Répondant à une promesse de campagne, Lula a créé un ministère des Peuples autochtones qu’il a confié à Sonia Guajajara, leader autochtone reconnue comme l’une des 100 personnes les plus influentes au monde par Times Magazine.
Et c’est une ancienne volleyeuse de haut niveau Ana Moser qui va conduire la politique sportive du Brésil en devenant Ministre des sports.

Le président  Lula a mis du temps à constituer ce gouvernement qui compte pas moins de 37 ministères. La diversité culturelle y est bien représentée notamment avec la nomination d’afro descendants.

Cela répond aux nombreuses promesses de campagne (39) que le président Lula devra tenir tout au long de ses 4 années de mandature.
Il a notamment annoncé qu’il ne briguerait pas un second mandat et briserait dès son arrivée au pourvoir le décret des 100 ans de secret des archives de Bolsonaro.   

A noter que l’ancien président Bolsonaro n’a réussi à tenir durant son mandat que le tiers de ses 58 engagements de campagne.