La mobilisation en faveur de Lyana Garros a payé. La journée avait mal commencé. Un appel au blocage avait été lancé par les lycéens de Damas et par Trop Violans/500 frères. Résultat : un important dispositif des forces de l'ordre. Finalement, une réunion a permis de débloquer la situation.
C'est aux environs de 18H30 que le mouvement des lycéens de Léon Gontran Damas a pris fin.
La délégation des lycéens a pu rencontrer le rectorat et la direction du lycée.
Les lycéens ont obtenu un document écrit mentionnant la mise à disposition d'une AESH (accompagnant spécialisé) supplémentaire pour l'année scolaire. C'était la principale revendication de Lyana Garros, cette jeune tétraplégique qui a besoin d'aidants pour sa scolarité.
Par ailleurs, un engagement écrit a été pris afin que toutes les AESH des établissements scolaires de Guyane soient formées.
Une belle victoire pour la jeune Lyana Garros qui a gagné son combat. Et pourtant la journée avait mal commencé. Récit d'une journée de mobilisation.
Les lycéens manifestaient depuis lundi pour demander que les conditions de scolarité de Lyana Garros handicapée, tétraplégique puissent être adaptées à son handicap.
L’accompagnante lui permettant de manger et d’aller aux toilettes est absente. Une absence que la direction du lycée a mis du temps à remplacer.
lundi, un mail du rectorat leur apprenait qu’une aide avait été mise en place. Depuis, silence radio, aucun contact n’avait pu être établi avec les autorités éducatives, malgré leurs demandes réitérées.
Une proposition refusée par Lyana, car certaines conditions n’étaient assurées, notamment un contrat entérinant cette décision.
ll faut savoir que depuis des années Lyana se bat pour que sa situation soit normale au sein de l'établissement. Aujourd'hui elle manque d'espoir et de confiance. Elle reconnaît que la direction du lycée a pris en compte son handicap, seulement elle déplore devoir en arriver là.
Les élèves ont donc décidé de se mobiliser à nouveau, ce mardi, cette fois en bloquant les accès du rond-point Adélaïde Tablon. Un rond-point stratégique. Les lycéens ont donc établi des blocages tournants de 10 minutes, au son des tambours et des slogans déterminés, afin de ne pas empêcher la circulation, sous l’œil vigilant des gendarmes.
Une stratégie qui n’a pas plu aux autorités puisque des camions de renforts sont arrivés très discrètement. Des moyens quelque peu impressionnants pour ces jeunes lycéens qui estimaient être mobilisés pour une cause juste : la situation d’une jeune fille, assise dans un fauteuil roulant car elle n’a pas d’autre choix qui ne demande qu’une chose l’application des textes de loi.
Cette mobilisation a donc porté ses fruits. Les lycéens n'ont plus qu'à retourner à leurs chères études, heureux de s'être battus pour une noble cause.
La délégation des lycéens a pu rencontrer le rectorat et la direction du lycée.
Les écrits restent
Les lycéens ont obtenu un document écrit mentionnant la mise à disposition d'une AESH (accompagnant spécialisé) supplémentaire pour l'année scolaire. C'était la principale revendication de Lyana Garros, cette jeune tétraplégique qui a besoin d'aidants pour sa scolarité.Par ailleurs, un engagement écrit a été pris afin que toutes les AESH des établissements scolaires de Guyane soient formées.
Une belle victoire pour la jeune Lyana Garros qui a gagné son combat. Et pourtant la journée avait mal commencé. Récit d'une journée de mobilisation.
Démonstration de force
Quatre camions de militaires et de gendarmes nichés derrière une grande surface située non loin du rond-point Adélaïde Tablon. L’image peut choquer. Et pourtant en fin de matinée la tension est montée d’un cran aux abords du lycée Léon Gontran Damas.
Une jeune fille avec un lourd handicap
Les lycéens manifestaient depuis lundi pour demander que les conditions de scolarité de Lyana Garros handicapée, tétraplégique puissent être adaptées à son handicap.
L’accompagnante lui permettant de manger et d’aller aux toilettes est absente. Une absence que la direction du lycée a mis du temps à remplacer.
lundi, un mail du rectorat leur apprenait qu’une aide avait été mise en place. Depuis, silence radio, aucun contact n’avait pu être établi avec les autorités éducatives, malgré leurs demandes réitérées.
Une semaine sans aidants
Une proposition refusée par Lyana, car certaines conditions n’étaient assurées, notamment un contrat entérinant cette décision.ll faut savoir que depuis des années Lyana se bat pour que sa situation soit normale au sein de l'établissement. Aujourd'hui elle manque d'espoir et de confiance. Elle reconnaît que la direction du lycée a pris en compte son handicap, seulement elle déplore devoir en arriver là.
Les élèves ont donc décidé de se mobiliser à nouveau, ce mardi, cette fois en bloquant les accès du rond-point Adélaïde Tablon. Un rond-point stratégique. Les lycéens ont donc établi des blocages tournants de 10 minutes, au son des tambours et des slogans déterminés, afin de ne pas empêcher la circulation, sous l’œil vigilant des gendarmes.
Au chat et à la souris
Une stratégie qui n’a pas plu aux autorités puisque des camions de renforts sont arrivés très discrètement. Des moyens quelque peu impressionnants pour ces jeunes lycéens qui estimaient être mobilisés pour une cause juste : la situation d’une jeune fille, assise dans un fauteuil roulant car elle n’a pas d’autre choix qui ne demande qu’une chose l’application des textes de loi.
Cette mobilisation a donc porté ses fruits. Les lycéens n'ont plus qu'à retourner à leurs chères études, heureux de s'être battus pour une noble cause.