Des cas de paludisme dans l'est Guyanais : la baygonneuse reprend du service

Le paludisme n’a pas disparu en Guyane. L’ARS signale des cas dans les régions de l’est. La Collectivité territoriale relance les passages de la baygonneuse dans les quartiers.
Les cas de paludisme signalés par l'Agence Régionale de la Santé ont été détectés à Saint-Georges et Régina. Les services de la Collectivité Territoriale de Guyane ont réagi immédiatement et ont relancé les tournées de la fameuse baygonneuse

Les tournées se font le matin de 4h à 6h30 et le soir de 18h à 20h. L'action est différente de celle exercée habituellement pour la lutte contre la dengue ou le zika. Les agents procèdent à des pulvérisations intra domiciliaires qui sont les opérations les plus appropriées recommandées par l'OMS (Office mondial de la santé).
Le paludisme en Guyane
Le paludisme est transmis à l’homme par la piqûre d’un moustique femelle, du genre Anopheles, elle-même infectée après avoir piqué un homme impaludé : la femelle, en prenant le repas de sang nécessaire à sa ponte, injecte le parasite. Les mâles ne piquent pas.
En Guyane deux espèces de parasites du genre Plasmodium sont présents sur le territoire et à l’origine de la maladie chez l’homme :

- Plasmodium falciparum est l’espèce la plus pathogène et responsable des cas mortels. Elle est présente dans les zones tropicales d’Afrique, d’Amérique Latine et d’Asie, et elle est dominante en Afrique.
- Plasmodium vivax, qui peut subsister sous une forme latente ("hypnozoïte") dans la cellule hépatique de l’homme et provoquer des rechutes tardives s’il n’est pas traité.

Le moustique qui transmet le paludisme est actif la nuit. C’est donc sur la période allant du coucher au lever du soleil que vous risquez le plus d’être piqué et que vous devez vous protéger.
Source ARS Guyane