Cayenne : des travaux de sécurisation ont été réalisés à la cité A Pou Nou mais les habitants attendent davantage

Des travaux de sécurisation réalisés à la cité A Pou Nouà Cayenne mais toujours des attentes sur l'entretien des équipements ©Guyane la 1ère
Cela fait trois semaine qu'un garçon âgé de 8 ans est décédé suite à une chute mortelle dans la cuve d'une ancienne station d'épuration, résidence A Pou Nou à Cayenne. Depuis, des travaux ont été effectués pour sécuriser le lieu de la noyade. Suite à ce drame, l'association de consommateur CLCV et le député Jean Victor Castor ont décidé d'agir

Depuis l’accident qui a causé la mort à un enfant de 8 ans, le 9 juin dernier, l’accès à cet ancien poste de refoulement a été renforcé. Mais pour le président de l’union départementale de l’association CLCV, Alain Chrétien, cela ne suffit pas :

"Nous ne sommes pas satisfaits car la clôture qui a été érigée ne fait pas office de protection complète... Sachant qu'il était prévu de mettre un vigile et il n'y en a pas. Si cet après-midi il fait beau, les gamins iront s'amuser sur le terrain de sport et on risque d'avoir la même situation d'il y a quelques semaines..."

L’association des consommateurs veut également que soient prises en compte les autres demandes des habitants de la résidence A Pou Nou à Cayenne. Wayne habite un F3 depuis 2 ans, il a écrit au bailleur social, et attend toujours une réponse.

L’association a interpellé le député Jean-Victor Castor pour la soutenir dans ces démarches auprès des bailleurs sociaux. Pour le député la question du logement est centrale.

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C'est une question criante. On est loin du compte c'est 1000 constructions par an au lieu de 4000 et on accumule un retard. Dès que l'on parle de logement dans nos pays c'est une situation qui est dramatique... il faut franchir des caps et surtout rappeler aux bailleurs qu'ils ont des obligations.

Sollicité par le député Jean Victor Castor, le bailleur social, la Semsamar a affirmé faire un diagnostic de l’ensemble de son parc locatif. Objectif : vérifier que les installations dangereuses soient séc