Elles espéraient entrer au collège à la rentrée, mais elles doivent rester pour le moment à la maison, à Cayenne. Comme de nombreux enfants de migrants nouvellement arrivés en Guyane, Samantha-Theïssa et Samantha-Stessie ne sont pas encore scolarisées.
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En âge d’aller au collège, elles doivent rester à la maison. Theïssa et Samantha-Stessie ont 13 et 14 ans et n’ont pas encore fait leur rentrée des classes : venues d’Haïti, Samantha-Theïssa les adolescentes sont en Guyane depuis février, avec leur maman. Elles ont rejoint leur grand frère, inscrit à l’université, mais les deux sœurs restent à la maison.
Commerçante et formatrice en cuisine, Sheila, la mère, se dit menacée de mort en Haïti. D’abord réfugiée en République Dominicaine avec ses enfants, elle y a laissé un fils, pour cause de passeport périmé. Elle demande l’asile en Guyane.
A son arrivée en février, la famille se rend au CASNAV, le centre académique chargé de la scolarisation des enfants de migrants dans le secondaire.
En raison de la crise Covid, les familles ne sont plus reçues par le CASNAV, sauf sur rendez-vous dans certains cas. L’inscription se fait par internet. Cette famille ne le savait pas.
Informés par nos soins, le frère et la mère montent le dossier, ce qui n’est pas facile sur un téléphone portable.
Les deux sœurs avaient de bonnes notes en Haïti. Leur priorité, ce sont les études.
Hébergée provisoirement dans la maison d’un ami, la famille est précaire et vit une situation précaire.
Désireuse d’apporter sa force de travail en Guyane, Sheila veut toujours croire en un avenir meilleur, pour elle et ses enfants.
Depuis le début de la période covid, le CASNAV a reçu plus de 200 dossiers d’enfants de migrants à scolariser dans le secondaire . Pour le moment, 43 d’entre eux ont eu une place au collège ou au lycée.
" On lit ensuite on fait le ménage, après on retourne au lit, on regarde quelques films. Rien d’autres."
Commerçante et formatrice en cuisine, Sheila, la mère, se dit menacée de mort en Haïti. D’abord réfugiée en République Dominicaine avec ses enfants, elle y a laissé un fils, pour cause de passeport périmé. Elle demande l’asile en Guyane.
A son arrivée en février, la famille se rend au CASNAV, le centre académique chargé de la scolarisation des enfants de migrants dans le secondaire.
" c’[le dossier] est remplie, c’est déjà fait, mais c’est alors que le confinement arrive, tout était fermé. Au moment de la réouverture, je suis retourné sur place mais on ne nous a pas reçu."
En raison de la crise Covid, les familles ne sont plus reçues par le CASNAV, sauf sur rendez-vous dans certains cas. L’inscription se fait par internet. Cette famille ne le savait pas.
Informés par nos soins, le frère et la mère montent le dossier, ce qui n’est pas facile sur un téléphone portable.
Les deux sœurs avaient de bonnes notes en Haïti. Leur priorité, ce sont les études.
" Si on ne va pas à l’école on perd trop de chose dans la vie."
" Mon petit frère à l’habitude de m’appeler pour me demander si je vais déjà à l’école, donc je ne sais pas vraiment quoi lui répondre."
Hébergée provisoirement dans la maison d’un ami, la famille est précaire et vit une situation précaire.
Désireuse d’apporter sa force de travail en Guyane, Sheila veut toujours croire en un avenir meilleur, pour elle et ses enfants.
Depuis le début de la période covid, le CASNAV a reçu plus de 200 dossiers d’enfants de migrants à scolariser dans le secondaire . Pour le moment, 43 d’entre eux ont eu une place au collège ou au lycée.