Une audience en référé liberté présentée en urgence devant le tribunal administratif de Fort-de-France. Introduite par la CCIG, elle demande l’annulation de l’arrêté par les préfets de Martinique et Guadeloupe limitant les allées et venues des passagers de la Guyane vers les Antilles.
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Une audience en référé liberté a été présentée en urgence ce samedi matin devant le tribunal administratif de Fort-de-France. Elle est introduite par la chambre de commerce et d’industrie de la Guyane. La CCIG demande l’annulation de l’arrêté pris le 19 juinpar les préfets de Martinique et Guadeloupe limitant une nouvelle fois les allées et venues des passagers venant de Guyane vers les Antilles.
Cet arrêté demande notamment la présentation d’un résultat négatif d’un test covid 19 réalisé dans les 72 heures précédant le vol. Selon les arguments présentés au président du tribunal administratif de Fort-de-France, l’arrêté est discriminatoire et illégale. La CCIG a perdu près de 680.000 euros depuis le 17 mars et jamais aussi peu de voyageurs n’ont pu partir vers les Antilles
Comme tous les samedis matins depuis 3 mois l’aéroport Félix Eboué est vide. Plus aucun avion de et vers les antilles. Un seul vol par semaine au lieu de 10 et ce mardi, 77 passagers ont été refoulés. Ils ne pouvaient fournir au départ le test négatif covid 19 demandé par l’arrêté pris par les préfets de Guadeloupe et Martinique.
Olivier Taoumi, Directeur Général Ccig - directeur de l'aéroport souligne :
Un arrêté du 13 juin attaqué par la chambre de commerce de Guyane et modifié ce vendredi 19 juin par les préfets de Martinique et Guadeloupe.
Les passagers peuvent de nouveau voyager aux Antilles pour des motifs impérieux d’ordre personnel ou familial de santé ou professionnel mais les voyageurs doivent toujours fournir un test covid négatif réalisé 72 heures avant dans un laboratoire. Une mesure injuste, difficile à appliquer car les laboratoires sont débordés :
Mirdad Kazanji, directeur de l’institut pasteur de Guyane précise :
Le bureau du directeur de l’aéroport a donc servi de salle d’audience ce samedi matin. Par visio conférence avec le président du tribunal administratif de fort de France, Olivier Taoumi a demandé l’annulation de l’arrêté préfectoral jugé discriminatoire et illégal. La chambre consulaire a d’ailleurs perdu 680.000 euros sur la seule desserte entre les antilles et la Guyane depuis le 17 mars
Chaqe année en moyenne 72.000 passagers voyagent entre les antilles et la Guyane avec un pic pendant les grandes vacances. Le président du tribunal administratif rendra sa décision ce lundi.
Cet arrêté demande notamment la présentation d’un résultat négatif d’un test covid 19 réalisé dans les 72 heures précédant le vol. Selon les arguments présentés au président du tribunal administratif de Fort-de-France, l’arrêté est discriminatoire et illégale. La CCIG a perdu près de 680.000 euros depuis le 17 mars et jamais aussi peu de voyageurs n’ont pu partir vers les Antilles
Un arrêté difficile à appliquer
Comme tous les samedis matins depuis 3 mois l’aéroport Félix Eboué est vide. Plus aucun avion de et vers les antilles. Un seul vol par semaine au lieu de 10 et ce mardi, 77 passagers ont été refoulés. Ils ne pouvaient fournir au départ le test négatif covid 19 demandé par l’arrêté pris par les préfets de Guadeloupe et Martinique.Olivier Taoumi, Directeur Général Ccig - directeur de l'aéroport souligne :
Les passagers ne peuvent pas faire le test parce que les tests aujourd'hui en Guyane sont réservés aux personnes malades et non pas aux voyageurs... 21 personnes seulement ont pu partir sur dérogation du préfet... les autres ont été refoulés par le police des frontières avec des risques de troubles à l'ordre public...
Un arrêté du 13 juin attaqué par la chambre de commerce de Guyane et modifié ce vendredi 19 juin par les préfets de Martinique et Guadeloupe.
Les passagers peuvent de nouveau voyager aux Antilles pour des motifs impérieux d’ordre personnel ou familial de santé ou professionnel mais les voyageurs doivent toujours fournir un test covid négatif réalisé 72 heures avant dans un laboratoire. Une mesure injuste, difficile à appliquer car les laboratoires sont débordés :
Mirdad Kazanji, directeur de l’institut pasteur de Guyane précise :
La priorité est aux patients à ceux qui sont malades. Nous n'avons pas assez de tests, pas assez de personnels, de créneaux horaires pour des prélèvements et ilsnous imposent de tester les voyageurs cela est inadmissible...
Le bureau du directeur de l’aéroport a donc servi de salle d’audience ce samedi matin. Par visio conférence avec le président du tribunal administratif de fort de France, Olivier Taoumi a demandé l’annulation de l’arrêté préfectoral jugé discriminatoire et illégal. La chambre consulaire a d’ailleurs perdu 680.000 euros sur la seule desserte entre les antilles et la Guyane depuis le 17 mars
Chaqe année en moyenne 72.000 passagers voyagent entre les antilles et la Guyane avec un pic pendant les grandes vacances. Le président du tribunal administratif rendra sa décision ce lundi.