Centre hospitalier de Cayenne : L'Agence régionale de la Santé appelle la direction et le personnel à travailler ensemble pour reconstruire le service des urgences

L'Agence régionale de la Santé a fait une mise au point et appelle la direction de l'hôpital de Cayenne et les urgentistes à travailler de concert pour rendre à nouveau attractif le service des urgences.
Par communiqué l'ARS a enjoint les deux parties à reprendre le dialogue pour des échanges constructifs qui permettraient la réorganisation du service des Urgences.
L'agence a rappelé que les postes dédiés au service sont budgétés et financés et que la situation actuelle ne relève pas d'une carence de financements mais d'un défaut d'attractivité.

Des praticiens en cours de recrutement 


Pour Jacques Cartiaux, le directeur de l'ARS qui s'est rendu à l'hôpital et a rencontré la directrice, Agnès Drouhin, les éléments de sortie de crise existe :

"...Ces postes il faut les pouvoir, trouver des candidats et aujourd'hui trouver des candidats urgentistes c'est difficile partout et ça en particulier en Guyane. La directrice en a trouvé environ cinq qui sont candidats pour venir faire des remplacements, il reste à en trouver environ cinq pour compléter l'objectif minimum qui pourrait être de 35 (urgentistes) dans les deux mois à venir... Ils ne viendraient pas compenser les démissionnaires mais s'ajouter à eux, lesquels, par définition ne démissionneraient plus..."


Les démissionnaires prêts à revenir sur leur décision


Les 17 médecins démissionnaires des Urgences de Cayenne réitèrent leur proposition de rester en Guyane avec de meilleures conditions de travail.
Pour cela, ils demandent une reprise du dialogue avec leurs hiérarchies autour de 4 points de revendication. En premier lieu, ils réclament le recrutement d’urgentistes en nombre suffisant pour faire fonctionner le service. Ils souhaitent apporter leur contribution sur l'organisation du service avec l'éclairage d'une mission externe de spécialistes et la réembauche de tous les démissionnaires.
Mais parallèlement à cette demande d’ouverture des négociations, les médecins tiennent à préciser que leur mobilisation ne date pas d’hier.
Les médecins posent un préalable aux négociations, ils souhaitent qu’elles se fassent avec une médiation extérieure