Ce matin, une délégation des urgentistes démissionnaires s'est rendue à la Collectivité territoriale de Guyane. Les médecins ont rencontré le président et plusieurs élus, pour faire le point sur la situation.
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La Collectivité territoriale s’intéresse aux questions de santé, même si elle n’en a pas la compétence. Les élus ont, disent-ils, écouté les revendications des médecins urgentistes.
Ces derniers ont rappelé à la sortie de cet échange qu’ils ne réclamaient pas d’argent. Pas de hausse de salaire ou de prime. Non, c’est l’attractivité qui fait défaut à cause :
- De la politique interne du CHAR, qu’ils mettent en cause
- De l’attractivité de la Guyane
Sur ce deuxième point la CTG dit réfléchir. C’est l’affaire de tous, a indiqué Catherine Léo 5ème vice-présidente en charge des affaires sanitaires. Les médecins veulent pouvoir faire de la recherche, participer à des colloques. Il faut aussi les accompagner, à leur arrivée, pour faciliter leur installation.
Autre point sur lequel la CTG peut intervenir : elle peut servir de relais pour interpeller la ministre de la santé, Agnès Buzyn, l’inviter à venir ou la rencontrer à Paris.
C’est Mylène Mazia, la présidente du conseil de surveillance, qui a lancé l’invitation, à une délégation de médecins mais aussi à la directrice de l’hôpital et à plusieurs cadres à qui elle avait apporté son soutien la semaine dernière. Les urgentistes démissionnaires ne veulent pas y aller. Le docteur Pierre Chesneau explique la position des médecins qui souhaitent une médiation neutre :
Les urgentistes attendent la confirmation d’une autre réunion, à laquelle l’ensemble des médecins démissionnaires pourront assister.
Ces derniers ont rappelé à la sortie de cet échange qu’ils ne réclamaient pas d’argent. Pas de hausse de salaire ou de prime. Non, c’est l’attractivité qui fait défaut à cause :
- De la politique interne du CHAR, qu’ils mettent en cause
- De l’attractivité de la Guyane
Sur ce deuxième point la CTG dit réfléchir. C’est l’affaire de tous, a indiqué Catherine Léo 5ème vice-présidente en charge des affaires sanitaires. Les médecins veulent pouvoir faire de la recherche, participer à des colloques. Il faut aussi les accompagner, à leur arrivée, pour faciliter leur installation.
Autre point sur lequel la CTG peut intervenir : elle peut servir de relais pour interpeller la ministre de la santé, Agnès Buzyn, l’inviter à venir ou la rencontrer à Paris.
La réunion à l'hôpital déclinée
C’est Mylène Mazia, la présidente du conseil de surveillance, qui a lancé l’invitation, à une délégation de médecins mais aussi à la directrice de l’hôpital et à plusieurs cadres à qui elle avait apporté son soutien la semaine dernière. Les urgentistes démissionnaires ne veulent pas y aller. Le docteur Pierre Chesneau explique la position des médecins qui souhaitent une médiation neutre :
La réaction du Dr Chesneau, délégué syndical
Les urgentistes attendent la confirmation d’une autre réunion, à laquelle l’ensemble des médecins démissionnaires pourront assister.