Depuis le 3 mai 17 médecins urgentistes ont adressé une démission collective à la direction de l'hôpital de Cayenne pour dénoncer leurs conditions de travail. La direction joue la montre rien ne peut être effectif avant les deux mois de préavis. En attendant le service doit continuer de fonctionner.
•
Les médecins attendent des réponses concrètes de leur direction
Les réactions sont nombreuses depuis l’annonce de la démarche de démission engagée collectivement par les 17 médecins urgentistes de l’hôpital de Cayenne afin de dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail et le sous-effectif. Il n’y aurait plus que 25 praticiens pour faire fonctionner le service des urgences du Char alors qu’il en faudrait 40.
Des médecins qui attendent désormais des propositions concrètes de la direction durant les deux mois de leur préavis.
La direction refuse la démission par souci d'organisation
La direction du Char indique que cette action ne pourra être effective qu'à l'issue du préavis de deux mois prévu dans le contrat des praticiens. Quand aux demandes de mise en disponibilité des praticiens titulaires, elles ne seront pas acceptées dans l'immédiat dans un souci d'organisation de la continuité des soins. En conséquence, l'accueil et la prise en charge des patients continueront à être assurés normalement.