Après deux mois de graves tensions suite à la démission collective des médecins urgentistes de l'hôpital de Cayenne, direction et démissionnaires se sont entendus sur un protocole d'accord. Un document en 40 points où il est question de recrutement ou encore de la gestion des évacuations sanitaires.
Le 3 mai dernier 17 médecins urgentistes de l'hôpital Andrée Rosemon démissionnent collectivement pour protester contre leurs conditions de travail devenues insupportables. Une situation de crise qui va révéler, une nouvelle fois, au grand jour, les problèmes récurrents de la santé en Guyane.
Une période aux multiples rebondissements qui pourrait se clore avec l'arrivée le 8 juillet de la mission d'expertise du professeur Pierre Carli chef du SAMU des Hôpitaux de Paris et président du conseil national de l'urgence hospitalière (CNUH).
En attendant le 17 juin dernier, les médecins urgentistes ont adressé une plate forme de sortie de crise qui est un premier pas pour parvenir à un protocole d'accord entre l'Agence régionale de santé, la direction de l'hôpital et les urgentistes.
Ce document apporte des réponses aux 40 points soulevés par les démissionnaires.
Des réponses devraient être trouvées pour les recrutements, la gestion des évacuations sanitaires, des accès aux urgences, la gestion des lits après une hospitalisation dans le service ou encore le règlement des difficultés d'intendance.
Trois causes majeures ont été à l'origine de cette crise : le comblement des 40 postes affichés, une dizaine de candidats pourraient être recrutés rapidement, la nomination d'un chef de service et la résolution des problèmes quotidiens d'intendance.
Le reportage de Guyane la 1ère
Une période aux multiples rebondissements qui pourrait se clore avec l'arrivée le 8 juillet de la mission d'expertise du professeur Pierre Carli chef du SAMU des Hôpitaux de Paris et président du conseil national de l'urgence hospitalière (CNUH).
En attendant le 17 juin dernier, les médecins urgentistes ont adressé une plate forme de sortie de crise qui est un premier pas pour parvenir à un protocole d'accord entre l'Agence régionale de santé, la direction de l'hôpital et les urgentistes.
Ce document apporte des réponses aux 40 points soulevés par les démissionnaires.
Jacques Cartiaux directeur de l'ARS ... ce projet de protocole présente une particularité, c'est que les 40 points qui faisaient l'objet de la revendication des urgentistes, sont, à priori, tous satisfaits, parmi eux des sujets très importants sur lesquels leurs revendications étaient très fondées...
Des réponses devraient être trouvées pour les recrutements, la gestion des évacuations sanitaires, des accès aux urgences, la gestion des lits après une hospitalisation dans le service ou encore le règlement des difficultés d'intendance.
Trois causes majeures ont été à l'origine de cette crise : le comblement des 40 postes affichés, une dizaine de candidats pourraient être recrutés rapidement, la nomination d'un chef de service et la résolution des problèmes quotidiens d'intendance.
Le reportage de Guyane la 1ère