Un mois après l'agression à coups de couteau à la sortie d'une boîte de nuit à Cayenne d'une jeune femme de 20 ans, l'auteure comparaissait au tribunal correctionnel. Elle a été condamnée à 4 ans de prison dont un avec sursis.
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Une nuit de cauchemar… Le 27 octobre à 5 heures du matin, Roanne, 20 ans, sort de boite nuit, cité Anatole à Cayenne. Elle est violemment pris à partie par une autre femme.
Le corps de Roanne porte encore les stigmates de l’agression, 7 coups de couteau de type poing américain dont 3 au thorax et sur le flanc, le poumon perforé. Son visage est très abîmé notamment au nez et à la lèvre.
Devant les juges, l’auteur, une femme de 30 ans, mère de sept enfants dit avoir « perdu le contrôle d’elle-même »… « Je ne peux pas expliquer mon geste je ne me souviens pas » ajoute t-elle avant de demander pardon à la victime pour le mal qu’elle a fait. Un geste injustifiable mais que l’on peut essayer de comprendre, indique son avocat Maître Eric Bichara qui avait demandé une expertise psychologique mais celle ci a été refusée, il indique que la prévenue a été l'objet par le passé d'importantes agressions. Cela ne justifie pas le passage à l'acte mais cela peut l'expliquer.
Dans son réquisitoire, la substitut du procureur a indiqué à l’adresse de la prévenue : « On ne comprend pas que l’on puisse s’acharner sur quelqu’un de façon aussi violente et gratuite en disant ensuite : je ne me souviens pas" Le parquet requiert trois ans de prison ferme.
Une heure plus tard, c’est le délibéré : Sthéliane Léo Kon Len est condamnée à 4 ans de prison dont un avec sursis avec mise à l’épreuve comportant l’obligation de soins et de travailler, pour indemniser la victime.
Le corps de Roanne porte encore les stigmates de l’agression, 7 coups de couteau de type poing américain dont 3 au thorax et sur le flanc, le poumon perforé. Son visage est très abîmé notamment au nez et à la lèvre.
Devant les juges, l’auteur, une femme de 30 ans, mère de sept enfants dit avoir « perdu le contrôle d’elle-même »… « Je ne peux pas expliquer mon geste je ne me souviens pas » ajoute t-elle avant de demander pardon à la victime pour le mal qu’elle a fait. Un geste injustifiable mais que l’on peut essayer de comprendre, indique son avocat Maître Eric Bichara qui avait demandé une expertise psychologique mais celle ci a été refusée, il indique que la prévenue a été l'objet par le passé d'importantes agressions. Cela ne justifie pas le passage à l'acte mais cela peut l'expliquer.
4 ans de prison ferme dont un avec sursis
Dans son réquisitoire, la substitut du procureur a indiqué à l’adresse de la prévenue : « On ne comprend pas que l’on puisse s’acharner sur quelqu’un de façon aussi violente et gratuite en disant ensuite : je ne me souviens pas" Le parquet requiert trois ans de prison ferme.Une heure plus tard, c’est le délibéré : Sthéliane Léo Kon Len est condamnée à 4 ans de prison dont un avec sursis avec mise à l’épreuve comportant l’obligation de soins et de travailler, pour indemniser la victime.