Funambulisme, tir à la corde, initiation au cirque ou encore à la capoeira... Avec une vingtaine d'activités sportives et culturelles, le programme des premiers Jeux amazoniens de Cayenne, organisés par la mairie ce dimanche 27 octobre, est pour le moins chargé.
"Nous souhaitions mettre en place un événement dans la continuité de l'année olympique, avec des activités plus en lien avec notre culture amazonienne donc nous nous sommes inspirés des jeux Aluku et Kali'na", explique Davina Simoneau, responsable de l'animation et de la coopération culturelle à la ville de Cayenne.
Cette journée s'inscrit aussi dans le cadre du "Mois de la ville", pendant lequel, des événements sont organisés chaque année.
Entre 150 et 200 personnes attendues
À l’origine destinée aux socioprofessionnels, soit aux entreprises et associations locales qui devaient monter des équipes, la journée, maquettée par l'agence locale Orphose Studio, a finalement été ouverte au grand public.
Mais la communication tardive - il y a moins d'une semaine - n'a pas permis de rassembler un large public et, en fin de matinée, nombre des stands restaient vides. Environ 80 personnes étaient présentes et la municipalité s'attend à ce que ce chiffre double sur la journée, les dernières manifestations étant prévues en début de soirée.
Pour autant, aux abords des matchs de ballon prisonnier ou du stand d'initiation au tambour traditionnel, l'ambiance était au rendez-vous. "On a besoin de plus d'événements comme ça pour se détendre, on va faire un tour pour essayer les différents stands", témoigne Olivia, venue avec des amis, dans le cadre de son entreprise.
"Nous avons un volet avec les socio professionnels qui s'affrontent sur quatre épreuves - chasse tag, Dodge ball, spike ball et tir à la corde - et nous avons d'autres activités destinées au grand public comme des initiations sportives et culturelles ainsi que des stands avec de l'artisanat et de la gastronomie locale"
Pierre Fourel, dirigeant d'Orphose Studio, en charge des premiers Jeux amazoniens de Cayenne
Parmi ces activités, on pouvait s'essayer à la gravure sur calebasse en compagnie de l'association Kalin'a Anabo venue tout droit d'Awala Yalimapo, s'initier à la langue créole avec les bénévoles de Rakaba en ou encore tenter une incursion dans l'univers des compositions florales, proposée par l'association OrkiD.
Dans la soirée, une initiation au djokan, art martial amazonien, est prévue, juste avant un bal konvwé. Reste à voir si les espérances de la municipalité seront dépassées, au point, peut-être, de proposer une deuxième édition l'année prochaine ?