Après trois semaines de conflit, des négociations en pointillés entre les salariés de l'ex RCT et la SEMOP

Les bus soigneusement garés
Les négociations ont commencé entre l'UTG et la direction de la SEMOP. Le conflit entre les salariés et l'entreprise de transport privé dure depuis près de 21 jours. Les négociations portent désormais sur des questions salariales. Le dialogue est interrompu depuis hier soir. 
Après plusieurs tentatives avortées, les négociations se sont ouvertes ce lundi dans le conflit à la SEMOP, le nouvel opérateur en charge du transport urbain de l’Agglo. Le syndicat UTG-RCT, la CACL et la SEMOP Agglo Bus ont enfin pu discuter. Selon les premières informations, l’UTG-RCT a accepté le détachement d’office, en conséquence les grévistes ne réclament plus la mise à disposition.
 

Des garanties obtenues

L'UTG-RCT renonce à sa principale revendication : que les 55 fonctionnaires de l’ancienne RCT, soient mis à disposition de la SEMOP et non pas détachés avec un contrat privé de 5 ans. Le syndicat, en grève depuis trois semaines, disait craindre un changement de statut dans le cadre d’un détachement d’office. Or, selon la direction du travail, la DIECCTE et le Centre de Gestion de la Fonction publique territoriale, le détachement d’office est très encadré par des textes de lois qui sont clairs : "tous les agents transférés vers une entreprise privée dans le cadre d’une reprise d’activité comme c’est le cas avec la SEMOP, conservent leur statut de fonctionnaire durant toute la durée du transfert, leurs carrières ainsi que leurs cotisations à la retraite évoluent en parallèle au sein de leur structure d’origine". L’UTG a obtenu les garanties réclamées.
 

Dialogue rompu

Une fois ce point réglé, les discussions devaient porter sur les détails de leurs nouveaux contrats avec la SEMOP Agglo Bus notamment des questions salariales. Des  négociations rompues depuis...Le syndicat a annoncé durcir son mouvement. A suivre donc...
Pour l'heure, impossible de savoir quand sera amorcée la reprise de l'activité.
Des milliers d'usagers sont pénalisés par ce conflit qui en est à sa troisième semaine. Seule la ligne 7  est opérationnelle.