A Cayenne, des chefs d’entreprises de la Zone Artisanale Galmot dénoncent les épaves de voitures abandonnées et leur cortège de nuisances : sanitaire, insécurité, atteinte à l’image de la zone. La mairie évoque un arrêt des enlèvements d’épaves depuis six mois dû au renouvellement du marché.
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Plus d’une vingtaine d’épaves de voiture recensées en plein cœur de Cayenne à la zone artisanale Galmot. Certaines sont là depuis dix ans ou plus. Déposées la nuit par des personnes sans scrupules, selon les artisans. Laurent Lay s’est installé il y a vingt ans sur la Zone Galmot. Petit à petit, il a vu la situation se dégrader ... on commence à être confrontés à des problèmes d'environnement, de pollution, sanitaires, on constate la présence de préservatifs à côté des carcasses, finalement tout se cumule...
Multiplication des moustiques, problème de sécurité, en plus des épaves, les artisans dénoncent l’absence d’éclairage la nuit dans une partie de la zone.
L’an dernier, à Cayenne, la mairie a fait enlever 74 carcasses, après enquête de la police municipale pour retrouver un éventuel propriétaire. Mais on est très loin du compte. La commune a recensé 150 épaves ou véhicules en stationnement abusif, comme par exemple à la cité Rebard, où la situation perdure malgré les protestations des habitants. Le responsable d'un centre de contrôle technique Simon Fernand en appelle à la responsabilité de la commune ... Comme les numéros des véhicules ont été effacés, c'est difficile de pouvoir retrouver les propriétaires de ces épaves. Mais la responsabilité est celle de la mairie à qui la voirie a été rétrocédée depuis plus d'une vingtaine d'années...
La dernière campagne d'enlèvement d'épaves de la commune remonte à 6 mois. Le directeur technique opérationnel Klébert Covis souligne que le prestataire de service ne peut plus recevoir d'épaves et que le marché était arrivé à échéance. Le marché a été relancé, l'entreprise sera notifiée et la campagne relancée d'ici un mois.
Contacté, le gérant de la société qui reçoit les épaves à Rémire-Montjoly confirme des difficultés de stockage et de traitement. Il évoque des moyens limités. En effet, les constructeurs et importateurs de véhicules qui devraient financer la filière de traitement ne le font pas. Pourtant, un décret l’impose depuis 2017.
Multiplication des moustiques, problème de sécurité, en plus des épaves, les artisans dénoncent l’absence d’éclairage la nuit dans une partie de la zone.
Une situation difficile à gérer
Les artisans ont saisi la commune plusieurs fois, sans résultat. Selon la mairie, la dernière campagne d’enlèvement d’épaves dans la ville remonte à plus de six mois. Depuis plus rien.L’an dernier, à Cayenne, la mairie a fait enlever 74 carcasses, après enquête de la police municipale pour retrouver un éventuel propriétaire. Mais on est très loin du compte. La commune a recensé 150 épaves ou véhicules en stationnement abusif, comme par exemple à la cité Rebard, où la situation perdure malgré les protestations des habitants. Le responsable d'un centre de contrôle technique Simon Fernand en appelle à la responsabilité de la commune ... Comme les numéros des véhicules ont été effacés, c'est difficile de pouvoir retrouver les propriétaires de ces épaves. Mais la responsabilité est celle de la mairie à qui la voirie a été rétrocédée depuis plus d'une vingtaine d'années...
La dernière campagne d'enlèvement d'épaves de la commune remonte à 6 mois. Le directeur technique opérationnel Klébert Covis souligne que le prestataire de service ne peut plus recevoir d'épaves et que le marché était arrivé à échéance. Le marché a été relancé, l'entreprise sera notifiée et la campagne relancée d'ici un mois.
Contacté, le gérant de la société qui reçoit les épaves à Rémire-Montjoly confirme des difficultés de stockage et de traitement. Il évoque des moyens limités. En effet, les constructeurs et importateurs de véhicules qui devraient financer la filière de traitement ne le font pas. Pourtant, un décret l’impose depuis 2017.