Un violent incendie a détruit cette nuit le cœur d’un quartier informel construit en bordure de la zone industrielle Collery à Cayenne. 70 personnes ont été évacuées par les pompiers par mesure de sécurité. L’origine du feu n’est pas encore déterminée.
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Un amas de tôle et de cendres. Le feu a ravagé une partie de ce quartier informel, construit le long de la zone industrielle Collery à Cayenne. 200 mètres carrés d’habitations détruits dans la nuit.
Une partie des riverains a été évacuée dès 5 heures du matin. Le pire semble avoir été évité de justesse.
« Même la moustiquaire où était couché le bébé a pris feu. Le drap a pris feu. Un côté du berceau a pris feu, c’est dieu qui a sauvé ma petite ». raconte une habitante.
Le mari de cette femme revenait de l’hôpital, à la Madeleine, lorsqu’il a découvert l’incendie.
« Quand je suis revenu, j’ai vu les pompiers, la police, la fumée. Tout ce qu’il y avait à l’intérieur a été détruit, je n’ai rien pu sauver, rien ».
18 familles ont été regroupées hors du quartier par les pompiers. Les maisons sont essentiellement construites en bois, la propagation d’un incendie est rapide. Ceux qui y vivent sont parfois sans papiers, et préfèrent conserver l’anonymat.
« Dans ma maison tout est brûlé, j’ai quatre enfants en plus. Je ne travaille pas en plus. J’ai demandé s’il est possible de nous aider. C’est ça en fait. Vous savez où vous allez dormir ce soir ? Je ne sais pas encore ». Le travail des 28 pompiers mobilisés s’est prolongé jusqu’en milieu de matinée. Avant l’annonce d’un premier bilan. La Commandante Chantal Grand Bois, service départemental d’incendie et de secours :
Sur ces 70 personnes, une seule famille aurait subi d’importantes pertes matérielles. Elle a été relogée par des proches.
« Même la moustiquaire où était couché le bébé a pris feu. Le drap a pris feu. Un côté du berceau a pris feu, c’est dieu qui a sauvé ma petite ». raconte une habitante.
Le mari de cette femme revenait de l’hôpital, à la Madeleine, lorsqu’il a découvert l’incendie.
« Quand je suis revenu, j’ai vu les pompiers, la police, la fumée. Tout ce qu’il y avait à l’intérieur a été détruit, je n’ai rien pu sauver, rien ».
Des familles entières sans toit
18 familles ont été regroupées hors du quartier par les pompiers. Les maisons sont essentiellement construites en bois, la propagation d’un incendie est rapide. Ceux qui y vivent sont parfois sans papiers, et préfèrent conserver l’anonymat.« Dans ma maison tout est brûlé, j’ai quatre enfants en plus. Je ne travaille pas en plus. J’ai demandé s’il est possible de nous aider. C’est ça en fait. Vous savez où vous allez dormir ce soir ? Je ne sais pas encore ». Le travail des 28 pompiers mobilisés s’est prolongé jusqu’en milieu de matinée. Avant l’annonce d’un premier bilan. La Commandante Chantal Grand Bois, service départemental d’incendie et de secours :
« Pas de blessé à déplorer, pas de personne portée disparue. La zone a été complètement évacuée. Cela dit, nous poursuivons la reconnaissance. Sur l’ensemble de la zone, y compris les maisons qui n’étaient pas concernées par l’incendie il y a environ 70 personnes donc qui ont été évacuées dont des enfants en bas âge et des nourrissons »
Sur ces 70 personnes, une seule famille aurait subi d’importantes pertes matérielles. Elle a été relogée par des proches.