C’était ce jeudi 7 novembre, la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire. Insultes, menaces, coups voire pire, le fléau toucherait environ 700 000 élèves en 2019. L’Education Nationale lance donc une nouvelle campagne pour l’endiguer. Exemple à l’école Phinéra-Horth de Cayenne.
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« Malheur à celui qui blesse un enfant »… Le refrain chanté par des élèves donne le ton de la journée à l’école Phinéra-Horth de Cayenne. Chorale, film d’enfant, livret,… tous les moyens pédagogiques sont utilisés. Souvent accusée de passivité, l’Education Nationale met le paquet, depuis quelques années contre le harcèlement scolaire.
Au fil du temps le message semble passer comme le confirme Thomas Chaaya, élève à Phinéra-Horth : « Il faut arrêter de faire le harcèlement, aller voir un adulte et que ça s’arrête ».Sa camarade Lana Dechenne témoigne :
Et pour prévenir, plutôt que guérir, le public visé est d’abord celui des petits, premières victimes. Jean-Jacques Beuze, directeur de Phinéra-Horth, explique : « nous avons déjà quelques cas, où il faut intervenir non seulement auprès des enfants victimes mais aussi auprès des enfants harceleurs ».
Reste que de l’insulte au viol, en passant par le racket, qu’il soit direct ou via internet, le harcèlement scolaire frappe encore un élève sur dix. Il concerne en premier lieu le primaire et le collège.
Le message commence à passer
Au fil du temps le message semble passer comme le confirme Thomas Chaaya, élève à Phinéra-Horth : « Il faut arrêter de faire le harcèlement, aller voir un adulte et que ça s’arrête ».Sa camarade Lana Dechenne témoigne :Liliane Markour, référente harcèlement au rectorat, se réjouit : «je suis émue ce matin de voir que nos enfants savent de quoi on parle et qu’ils sont prêts à lutter contre ce fléau ».« dans mon ancienne école, c’était plus moi qu’une fille harcelait. Parce qu’elle me mordait, elle me disait que je suis pas jolie, elle me disait que je suis méchante avec elle…Je le disais chaque fois à une maîtresse »
D’abord les petits
Pour éviter le face-à-face harceleur-harcelé, la réponse de l’institution se veut donc collective : une dynamique de groupe. Avec notamment les parents, ou grâce à la formation d’élèves ambassadeurs.Et pour prévenir, plutôt que guérir, le public visé est d’abord celui des petits, premières victimes. Jean-Jacques Beuze, directeur de Phinéra-Horth, explique : « nous avons déjà quelques cas, où il faut intervenir non seulement auprès des enfants victimes mais aussi auprès des enfants harceleurs ».
Reste que de l’insulte au viol, en passant par le racket, qu’il soit direct ou via internet, le harcèlement scolaire frappe encore un élève sur dix. Il concerne en premier lieu le primaire et le collège.