" La direction a mis en place un planning de douze heures. Finalement au bout de deux mois, en l'ayant expérimenté, on s'est rendu compte que cela nous est favorable. Cela nous conforte dans notre travail, dans notre organisation qui est optimale au niveau de tous les services."
" Nous sommes d'accord pour les douze heures mais avec l'effectif qu'il y a actuellement. Pas de suppression de poste parce que là, cela serait autre chose. Je pense que l'épuisement du personnel il sera là et que l'on va déchanter."
Une délégation a été reçue par la direction et les ressources humaines afin de mettre en place une commission : cette dernière devra juger de la faisabilité de ce mode de fonctionnement.
" Il nous ont promis de faire passer en commission notre demande du passage en douze heures en octobre. Leur promesse est que pour les services demandeurs, le passage en douze serait acté à la fin du mois d'octobre. Ce qui voudrait dire repartir sur un roulement de douze heures dès le mois de novembre."
Avec la levée du plan blanc et de l’état d’urgence sanitaire en Guyane, un changement d’organisation ne pourra se faire qu’avec un cadre juridique précis.
"Je vais saisir le comité technique d'établissement. Je vais saisir le comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail. Et nous allons ensemble, avec les représentants du personnel qui représentent dans les instances l'ensemble des salariés du centre hospitalier. Nous allons étudier la possibilité d'un passage en douze heures. Et prendre en compte, on le voit aujourd'hui, le fait que la base y est très favorable. "
Selon nos dernières informations, pour certains services, c’est une mesure qui devrait être bien accueillie. Pour d’autres, comme la psychiatrie, elle ne serait pas applicable au regard des mesures et règles imposées pour l'accueil de certains patients.