Les mouvements de grève contre la réforme des retraites touchent plusieurs secteurs de l’économie dans l’Hexagone, notamment celui des transports. En Guyane l’impact des grèves reste pour l’instant limité. Mais le fret maritime montre des signes de tension.
•
Grèves et blocages se multiplient dans l’Hexagone. Si aux Antilles les conséquences de ces blocages sont de plus en plus visibles dans les rayons des magasins, en Guyane l’impact des grèves reste pour l’instant limité. Les marchandises sont donc acheminées plus lentement vers le port du Havre avant d’être expédiées par bateau en Guyane. C'est ce qu'indique le directeur général du grand port maritime de Guyane Philippe Lemoine :
... le port du Havre est un peu touché par les mouvements de grève actuellement ... la nature des marchandises impactées pour la Guyane, c'est tout ce qui est frais...
Les importations de produits frais sont donc les premières à connaître un léger retard.
Or certaines industries, comme la société Solam à Macouria, dépendent de ce type de produits.
Les 45 salariés produisent des yaourts et des jus de fruit. Pour l’instant, leur activité n’a pas ralenti, grâce aux réserves constituées par l’entreprise affirme Bernard Boullanger PDG de Solam :
... Nous sommes sur un petit marché, donc nous avons un stock qui est extrêmement important qui varie entre 6 mois et 3 ans de stock pour certaines références. Ce qui se passe est déstabilisant parce qu'on ne reçoit pas les produits en temps et en heure mais cela n'a aucun impact aujourd'hui sur notre production...
Dans un hypermarché de l’agglomération cayennaise, les rayons frais et épicerie commencent à s’éclaircir. Mais selon la direction du magasin, l’effet des blocages dans l’Hexagone sera surtout visible à partir du 6 janvier.
... le port du Havre est un peu touché par les mouvements de grève actuellement ... la nature des marchandises impactées pour la Guyane, c'est tout ce qui est frais...
Les importations de produits frais sont donc les premières à connaître un léger retard.
Or certaines industries, comme la société Solam à Macouria, dépendent de ce type de produits.
Les 45 salariés produisent des yaourts et des jus de fruit. Pour l’instant, leur activité n’a pas ralenti, grâce aux réserves constituées par l’entreprise affirme Bernard Boullanger PDG de Solam :
... Nous sommes sur un petit marché, donc nous avons un stock qui est extrêmement important qui varie entre 6 mois et 3 ans de stock pour certaines références. Ce qui se passe est déstabilisant parce qu'on ne reçoit pas les produits en temps et en heure mais cela n'a aucun impact aujourd'hui sur notre production...
Dans un hypermarché de l’agglomération cayennaise, les rayons frais et épicerie commencent à s’éclaircir. Mais selon la direction du magasin, l’effet des blocages dans l’Hexagone sera surtout visible à partir du 6 janvier.