L’association Saint Martin De Porres, bien connu sous le nom d’Amapo créée par sœur Jeanne, fermée pendant le confinement, a vu le nombre de bénévoles diminuer. Une catastrophe pour cette association qui vit de dons, et de la générosité des bénévoles.
Nous sommes à l’Amapo, une association située dans le quartier populaire du village chinois.Ce n’est pas une classe ordinaire, Danièle est bénévole depuis déjà 13 ans, elle enseigne les bases de l’apprentissage de la lecture, elle constate que la pandémie de coronavirus a impacté la scolarité de ces écoliers.
Avec la COVID, les enfants n'ont pas suivi une scolarité normale. les acquisitions qu'ils devaient faire sur une année scolaire n'ont pas été faites normalement et ils sont arrivés en fin d'année scolaire pour changer de classe avec des lacunes.
L’Amapo a été créée dans les années 80 par sœur jeanne, une institution dans ce quartier pour le soutien scolaire et le lien social. Sœur marie denise fait partie des rares permanents de l’association.
L'association ne fonctionne qu'avec des bénévoles et c'est vrai qu'avec la COVID, il y a un peu moins de bénévoles, ce sont parfois des personnes à la retraite qui ont pris un peu de recul à cause de la pandémie.
On passe d’une centaine d’élèves inscrits normalement, à seulement 70 pour cette période scolaire, l’Amapo a dû refuser des élèves pour respecter le protocole sanitaire, pourtant ce soutien scolaire est fondamental pour ces enfants, pour leur épanouissement personnel mais également pour leurs résultats scolaires.
C'est un truc mieux que tout que de venir à l'Amapo, parce que ici, je me sens moi même.
La matière que je préfère, ce sont les mathématiques, mais j'ai des difficultés en français, je n'ai eu que quinze sur vingt.
Après l’effort le réconfort. Un gouter termine chaque séance, le président de l’Amapo Alex polony a bien connu les lieux, quand il était enfant, il compte sur la solidarité pour réussir à perpétuer cette institution.