La gestion des IVG à l’hôpital de Cayenne : nouvel épisode avec une réponse de la direction de l’établissement. Celle-ci s’est fendue d’un communiqué le soir du 2 décembre et apporte des clarifications sur la situation des médecins du pôle femme-enfant.
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Aujourd’hui, la direction du CHC reconnaît des difficultés d’organisation mais affirme en même temps s’engager pour une amélioration de la situation.
L'organisation de la prise en charge des interruptions volontaires de grossesse au Centre hospitalier de Cayenne pose problème. La direction reconnaît les difficultés rendues publiques la semaine dernière, avec éclat, par la directrice de l’Agence Régionale de la Santé, Clara de Bort. A savoir un nombre restreint de professionnels, tout particulièrement pour les IVG instrumentales, réalisées quasiment par un seul médecin. Ou une prise en charge lente et compliquée pour des patientes souvent obligées de changer de lieu pour la pratique des différents examens.
Le CHC rappelle les modalités déjà en place : accueil sans condition et sans rendez-vous du lundi au vendredi de 8h30 à 17 heures et l’ensemble des examens rassemblés en un seul lieu dans la même journée. A plus long terme, la direction annonce que le développement et la diversification de l’offre de l’IVG seront inscrits dans le projet médical avec deux actions dès 2020 : la possibilité d’effectuer les IVG médicamenteuse, jusqu’à 9 semaines et des IVG chirurgicale en ambulatoire.
Si dans son communiqué, la direction de l’hôpital reste floue sur la réalité des clauses de consciences -médecins (l'ARS ne donnent pas la même version des faits), elle associe l’ensemble des praticiens à la mise en œuvre de ce chantier IVG. Dont acte.
Une organisation remise en cause
L'organisation de la prise en charge des interruptions volontaires de grossesse au Centre hospitalier de Cayenne pose problème. La direction reconnaît les difficultés rendues publiques la semaine dernière, avec éclat, par la directrice de l’Agence Régionale de la Santé, Clara de Bort. A savoir un nombre restreint de professionnels, tout particulièrement pour les IVG instrumentales, réalisées quasiment par un seul médecin. Ou une prise en charge lente et compliquée pour des patientes souvent obligées de changer de lieu pour la pratique des différents examens.
Des améliorations dans le projet médical de 2020
Le CHC rappelle les modalités déjà en place : accueil sans condition et sans rendez-vous du lundi au vendredi de 8h30 à 17 heures et l’ensemble des examens rassemblés en un seul lieu dans la même journée. A plus long terme, la direction annonce que le développement et la diversification de l’offre de l’IVG seront inscrits dans le projet médical avec deux actions dès 2020 : la possibilité d’effectuer les IVG médicamenteuse, jusqu’à 9 semaines et des IVG chirurgicale en ambulatoire.Si dans son communiqué, la direction de l’hôpital reste floue sur la réalité des clauses de consciences -médecins (l'ARS ne donnent pas la même version des faits), elle associe l’ensemble des praticiens à la mise en œuvre de ce chantier IVG. Dont acte.