Durcissement du conflit Semop-Agglobus : les salariés bloquent l'accès au site

Les bus soigneusement garés
Le conflit entre une majorité des salariés de la Semop- Agglobus d’un côté et la direction de l’entreprise de transport et la Communauté d’Agglomération du Centre Littoral (CACL) de l’autre, s’est encore durcit. Ce sont environ 80 salariés qui sont en grève aujourd'hui.
Le conflit entre une majorité des salariés de la Semop- Agglobus d’un côté et la direction de l’entreprise de transport et la Communauté d’Agglomération du Centre Littoral (CACL), de l’autre, s’est encore durcit, aujourd’hui…
Depuis ce matin, ce sont environ 80 salariés qui sont en grève et une vingtaine qui bloque totalement l’accès au dépôt de bus, route de la Madeleine. Conséquence : plus aucun bus ne circule sur les huit lignes de transport en commun du centre littoral.


Action-Réaction

Une réaction épidermique des salariés, piqués par l’ordonnance de référé du tribunal administratif qui leur enjoint de libérer l’accès au dépôt de bus, de toutes obstructions.
Une ordonnance de Justice qui autorise, également, le concours des forces de l’ordre sur demande de la CACL ou la Semop. Ce conflit est un imbroglio qui va crescendo…Depuis ce matin, l’accès au dépôt de bus est complètement bloqué par près de 80 chauffeurs, garagistes, mécaniciens et autres personnels. Particularité de ce mouvement dans le mouvement : désormais ce sont les salariés, sans bannière syndicale, qui ont pris la main. Exit : l’UTG, la CFDT, la CFTC et FO.
 

Une situation bloquée

Les salariés n’ont pas apprécié que la Justice leur ordonne, hier, de laisser libre accès au dépôt sous astreintes de 1.000€ par jour. Alors que selon eux il n’y avait pas entrave.
On est donc au fond de l’impasse et pas vraiment d’alternative en perspective d’autant que la partie salariée considère avoir fait assez de concessions….
Après 6 semaines de grève, un protocole d’accord avait presque abouti. Mais voilà, l’annonce unilatérale du retrait sur paie des jours de grève, sans négociation de leur étalement et la procédure en référé, ont remis le feu aux poudres. 
Ce soir en signe d’apaisement, la direction annonce qu’elle n’a pas l’intention de recourir aux forces de l’ordre pour débloquer le dépôt et de manière surréaliste elle appelle la centrale UTG à calmer le jeu ! 
En attendant ce sont les usagers qui paient les pots cassés…dans le long feuilleton-social de l’Agglobus/Semop, il y a des épisodes qui sont comme de trop !