Kobwe Olodju! Nous existons! est le titre de l'exposition consacrée aux amérindiens Wayãpi et Teko au Musée des cultures guyanaises à Cayenne. Elle démarre ce 5 décembre.
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Cette exposition Kobwe Olodju! met à l’honneur les identités et cultures de deux des six peuples amérindiens de Guyane : les Wayãpi (prononcer Wayampi), autrefois dénommés Oyampis, et les Teko (prononcer Téko), auparavant appelés Emérillons.
Les Wayãpi, vivent à cheval entre l’Amapá (Brésil), où ils sont un millier, et la Guyane, où leur nombre s’élève à 1200. Les Teko, seule ethnie amérindienne à résider uniquement en Guyane, sont un peu plus de 500. Les deux peuples ont en commun l’appartenance à la même famille linguistique (Tupi-Guarani) et la localisation de leurs villages dans la forêt intérieure du pays. Leurs genres de vie sont très proches : parures et vêtements, abattis, canots et outils sont similaires dans leurs grands traits.
Le titre Kobwe Olodju reprend la dénomination d’une association, aujourd’hui dissoute, qui avait été créée en 1990 par de jeunes Teko, pour réagir à une certaine forme de négation de l’existence de leur peuple. Dans le cadre de l’exposition, cette affirmation en forme de slogan s’accorde avec la volonté du musée d’accroître la visibilité de deux groupes culturels qui, en partie à cause de l’isolement de leurs lieux de vie, sont insuffisamment connus du grand public.
L’exposition s’attache, en premier lieu, à donner des repères sur ces communautés et leur environnement, tant naturel qu’administratif et immatériel. Viennent ensuite les moyens et activités de vie quotidienne, puis les rites et fêtes. Points communs et particularités sont précisés. En fin d’exposition, une réflexion est amorcée sur la situation actuelle.
A l’exception de quelques pièces récentes, les objets présentés ont été collectés il y a trente ans pour le musée par les ethnologues Pierre et Françoise Grenand, Jean-Michel BeaudetT (chez les Wayãpi), et Eric Navet (chez les Teko).
Accroître la visibilité de ces deux peuples amérindiens
Les Wayãpi, vivent à cheval entre l’Amapá (Brésil), où ils sont un millier, et la Guyane, où leur nombre s’élève à 1200. Les Teko, seule ethnie amérindienne à résider uniquement en Guyane, sont un peu plus de 500. Les deux peuples ont en commun l’appartenance à la même famille linguistique (Tupi-Guarani) et la localisation de leurs villages dans la forêt intérieure du pays. Leurs genres de vie sont très proches : parures et vêtements, abattis, canots et outils sont similaires dans leurs grands traits. Le titre Kobwe Olodju reprend la dénomination d’une association, aujourd’hui dissoute, qui avait été créée en 1990 par de jeunes Teko, pour réagir à une certaine forme de négation de l’existence de leur peuple. Dans le cadre de l’exposition, cette affirmation en forme de slogan s’accorde avec la volonté du musée d’accroître la visibilité de deux groupes culturels qui, en partie à cause de l’isolement de leurs lieux de vie, sont insuffisamment connus du grand public.
L’exposition s’attache, en premier lieu, à donner des repères sur ces communautés et leur environnement, tant naturel qu’administratif et immatériel. Viennent ensuite les moyens et activités de vie quotidienne, puis les rites et fêtes. Points communs et particularités sont précisés. En fin d’exposition, une réflexion est amorcée sur la situation actuelle.
A l’exception de quelques pièces récentes, les objets présentés ont été collectés il y a trente ans pour le musée par les ethnologues Pierre et Françoise Grenand, Jean-Michel BeaudetT (chez les Wayãpi), et Eric Navet (chez les Teko).