Difficile de réaliser des IVG, des interruptions volontaires de grossesse chirurgicale au CHAR à Cayenne. Les gynécologues obstétricaux refusent de pratiquer cette intervention en raison de leur clause de conscience. Une situation qui fait bondir la directrice de l’Agence Régionale de la Santé.
Clara de Bort, la directrice de l'Agence Régionale de la Santé était l'invitée de Mayouri info ce matin. Elle a exprimé son opinion sur les difficultés rencontrées par les femmes pour se faire avorter. Les gynécologues obstétricaux refusent de pratiquer cette intervention en raison de leur clause de conscience. Clara de Bort espère que les prochains recrutements au Char soient réalisés pour pallier cette situation qualifiée d’inacceptable.
Tout en respectant le droit à la clause de conscience des praticiens, Clara de Bort fait état d'une " sous motivation " des médecins de l'hôpital pour effectuer un acte médical jugé " non noble ". Or affirme, la directrice de l'ARS, l'IVG est un acte noble. Elle déplore qu'il n'y ait aucun projet d'orthogénie au sein du CHAR. Actuellement pour les femmes, avoir recours à un avortement est un " peu un parcours du combattant " contrairement à ce qui se passe ailleurs à Kourou ou Saint-Laurent notamment.
C'est un sujet très important pour les femmes en Guyane estime Clara de Bort. Il faut que leurs droits soient respectés. De fait, elle a lancé, le grand comité de pilotage d'orthogénie en Guyane cette semaine.
Retrouvez ici l'intégralité de cette interview
Une " sous-motivation " de l'équipe médicale pôle mère-enfant du CHAR
Tout en respectant le droit à la clause de conscience des praticiens, Clara de Bort fait état d'une " sous motivation " des médecins de l'hôpital pour effectuer un acte médical jugé " non noble ". Or affirme, la directrice de l'ARS, l'IVG est un acte noble. Elle déplore qu'il n'y ait aucun projet d'orthogénie au sein du CHAR. Actuellement pour les femmes, avoir recours à un avortement est un " peu un parcours du combattant " contrairement à ce qui se passe ailleurs à Kourou ou Saint-Laurent notamment.C'est un sujet très important pour les femmes en Guyane estime Clara de Bort. Il faut que leurs droits soient respectés. De fait, elle a lancé, le grand comité de pilotage d'orthogénie en Guyane cette semaine.
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