Ce lundi 12 juillet à Cayenne, l’Union des Travailleurs Guyanais et Trop Violáns ont mené des actions pour dénoncer les diverses mesures prises par le préfet. Un premier coup de semonce deux jours après la publication de l’arrêté du 10 juillet en vigueur jusqu’au dimanche 18 juillet inclus.
A la maison du Peuple, L’UTG a tenu une conférence pour demander l’arrêt immédiat de toutes les mesures restrictives au déplacement sur le territoire (Pass vaccinal, motifs impérieux, dizaine obligatoire, la discrimination entre vaccinés et non vaccinés..).
Quant à Trop Violáns, l’association se positionne sur le plan juridique. A 11h08 précises, Trop Violáns a déposé, en son nom et celui de plusieurs associations, un référé liberté auprès du tribunal administratif de Cayenne. Ce document remis en mains propres au préfet conteste en particulier la légalité des mesures jugées discriminatoires à l’encontre des personnes non vaccinées aux barrages d’Iracoubo et Régina. Il s’appuie en particulier sur les dernières décisions de la cour européenne des droits de l’homme.
« Selon la jurisprudence de la cour européenne des droits de l’homme, article 8, la vaccination obligatoire en tant qu’intervention médicale non volontaire constitue une ingérence dans l’exercice du droit au respect de la vie privée. »
Porte-parole de Trop Violáns, Yvane Goua ira elle-même plaider cette cause devant les juges du tribunal administratif de Cayenne, ce mercredi 14 juillet.
L’UTG appelle à manifester mardi 13 juillet à 14h30 devant la préfecture avant la remise d’une liste de doléances au préfet.