Le 26 février était inaugurée en grandes pompes la plateforme Bio-Plateaux. Une plateforme initiée par l’Office de l’Eau de Guyane. Son objectif est de centraliser les données sur l’eau et de la biodiversité aquatique communes au Surinam, Brésil et Guyane.
Le 26 novembre 2019, s’est déroulée à Cayenne, une conférence internationale débouchant sur la Déclaration de Cayenne signée par les représentants de Guyane, du Surinam et de l’Etat d’Amapa. Il s’agissait de valoriser et de protéger une précieuse ressource commune au plateau des Guyanes : l’eau. C’est à Brasilia au Forum Mondial que l’idée fait son chemin en avril 2018 : partager les connaissances et les données sur l’eau et la biodiversité aquatique des fleuves Maroni et Oyapock.
La plateforme Bio-Plateaux : une première étape
Aussi, deux ans après, le 26 février dernier, la Guyane, le Surinam et le Brésil ont inauguré simultanément la plateforme Bio-Plateaux. La première étape d’un vaste projet commun. Désormais les acteurs techniques et chercheurs « peuvent accéder à des informations actualisées sur l’eau et la biodiversité aquatique, les gestionnaires et décideurs disposent d’une solide documentation sur la ressource hydrique pour alimenter leurs travaux, les citoyens peuvent consulter librement des contenus sur l’état des ressources en eau, essentielles à la vie des sociétés, et emblématiques du plateau des Guyanes »
En Guyane, la gestion de l’eau représente un enjeu majeur notamment sur les fleuves Transfrontaliers : l’Oyapock et le Maroni. C’est pourquoi nous devons apprendre à nous connaitre pour travailler ensemble. Notre ambition est de commencer progressivement par le partage de nos connaissances et de nos expériences. La plateforme Web BIO-PLATEAUX répond bien à cette attente.
c'est ensemble qu'il nous faut valoriser et protéger la ressource en eau. »
La plateforme est une première étape. Elle est interactive. Les informations sont en français, portugais et en anglais. Elle présente notamment, les bulletins hydrologiques des bassins de l’Oyapock et du Maroni, des données sur la qualité de l’eau, des cartes interactives sur tous les points de surveillance identifiés sur la zone du projet Bio-Plateaux ... Le projet final est la création d’un véritable Observatoire transfrontalier de l’eau. Bio-plateau est cofinancé par des fonds européens, l’Office de l’eau, la direction générale des territoires et de la mer, et le Centre national d’études spatiales. Les partenaires pour le Surinam et le Brésil sont l’Université Anton de Kom (AdeKUS) et l’Agence de Développement économique de l’’Amapa ((Agência Amapá) pour le Brésil.