Pas de reprise des cours en ce jour de rentrée scolaire au collège Eugène Nonnon, à Cayenne. L’établissement reste fermé, ce lundi 6 janvier.
Des chutes de murs et des matériaux
Le 20 décembre dernier, avant les vacances, des morceaux de murs et des matériaux s’étaient effondrés. Les locaux avaient dû être évacués. Deux bâtiments, particulièrement délabrés, sont impactés et un autre est "à risque imminent". Les trois sont actuellement fermés.
Trois bâtiments fermés
"Nous n’accueillons pas d’élèves et de personnels si les conditions de sécurité ne sont pas réunies", explique le recteur de l’Académie de Guyane, Philippe Dulbecco.
Tous les diagnostics ont été réalisés et nous avons décidé de fermer trois bâtiments, car il y a un risque que d’autres chutes de matériaux se produisent.
Philippe Dulbecco, le recteur
Une réunion de crise
Ce matin, une réunion de crise a eu lieu entre les services de la CTG, Collectivité Territoriale de Guyane et le rectorat. Le collège n’est toujours pas en mesure d’accueillir les 600 élèves en toute sécurité. Entre 60 et 70 personnels travaillent aussi dans cet établissement ancien et classé.
Des bungalows bientôt installés
Pour permettre une reprise rapide des cours, 21 bungalows vont être installés de manière temporaire le temps des travaux. "Jusqu’aux prochaines vacances de carnaval, nous allons travailler avec moins de salles, mais en conservant les emplois du temps, explique Philippe Dulbecco, le recteur. Après les vacances, nous installerons ici des bungalows avec un étage pour retrouver la totalité de la capacité des locaux".
Des travaux d’ici septembre 2025
Parallèlement, les travaux auront lieu. "Ils doivent démarrer rapidement, les études ont été menées, on en attend les résultats pour évaluer le coût", commente Smaim Yahia, directeur général adjoint de la CTG. Il espère que les travaux seront terminés d’ici la rentrée de septembre 2025.
Simon Walch, professeur d’éducation musicale, et co-représentant du personnel, élu au CA, salue la réactivité de la CTG et du rectorat. "Il y a eu une prise en compte des besoins", reconnaît-il. Il espère toutefois que "les bungalows seront bien une solution provisoire, et qu’ils ne restent pas de façon pérenne comme c’est parfois le cas en Guyane".
Pour le moment, aucune date de reprise des cours n’a été communiquée.