Semop-Agglo'bus, le conflit s'enlise

Si depuis vendredi dernier (17 octobre), l’entreprise a mis en place un service minimum (en moyenne un bus sur trois par ligne) avec un tiers des salariés au travail, le syndicat UTG (Union des Travailleurs Guyanais) dénonce désormais les menaces dont seraient victimes par courrier des grévistes. 
Les explications de Serge Bannis, secrétaire général UTG/Agglo'bus :
 

Certains ont reçu des menaces de la direction de la CDTG nous font des menaces contre les agents contractuels ... C'est Mme Phinéra qui a embauché des gens et aujourd'hui la Semop arrive et dit que les gens seront mis à la porte parce qu'ils font grève. On va demander une réunion.

De son côté, Carla Baltus, directrice de la Semop, assure qu’elle respecte le code du travail. Selon elle, les mouvements de grèves posés les uns après les autres seraient illégaux et donc la grève serait à ce titre illégale.

Aujourd'hui on constate que pas mal de salariés cdd ne viennent pas travailler et tout le monde en entendant ce que je dis à la radio, comprend que lorsqu'on est cdd on ne peut pas s'exposer comme cela. Cela veut dire que l'on se met tout seul en faute et cela est vraiment dommage et on espère que tout le monde du côté de l'UTG va devenir raisonnable et que l'on va pouvoir enfin travailler sereinement. Il y a quand même des blocages, des entraves sous forme d'insultes et cela on le regrette aussi. Aujourd'hui il faut que l'on revienne tous au travail.

 
L’UTG a donc demandé hier matin (jeudi 22 octobre) une réunion avec Carla Baltus, la directrice de la Semop, et surtout Marie-Laure Phinéra-Horth, désormais sénatrice mais toujours présidente la Communauté d’agglomération du centre littoral (CACL) qui détient 37%) du capital de la Semop. 

Ce 22 octobre, il y avait 1 bus sur 2 sur les lignes : 2, 5, 6, 8 et 9; 1 bus sur 3 sur la ligne 1, 2 bus sur la ligne 3 et 2 bus sur la ligne 4.