Fête du 14 juillet : le préfet Thierry Queffelec rappelle les valeurs de liberté, égalité, fraternité

Cérémonie du 14 juillet
Deux cérémonies officielles en ce 14 juillet, jour de la Fête nationale, l’une sur le parvis de l’hôtel de ville de Matoury à 9h, l’autre à 11h Place des Palmistes à Cayenne.

Deux cérémonies officielles en ce 14 juillet, jour de la Fête nationale, l’une sur le parvis de l’hôtel de ville de Matoury à 9h, l’autre à 11h à la place des Palmistes à Cayenne. Une célébration qui n’était pas ouverte au public à Matoury, ce qui n’était pas le cas à la Place des Palmistes à Cayenne.

 

Hommage à Louis Gustave Fayde

Côte à côte, le maire de Matoury Serge Smock et le préfet de Guyane Thierry Queffelec

Selon le maire de la Matoury, Serge Smock, la Fête nationale est avant tout un devoir de mémoire, un jour pour se souvenir de ceux qui ont perdu leurs vies pour la France…Ainsi, après avoir salué les Forces Armées - une cinquantaine de militaires au garde à vous devant le parvis de l’hôtel de ville - le sous-préfet de Saint-Laurent du Maroni récemment nommé, Christophe Lotigie a fait un dépôt de gerbes devant le nouveau monument aux morts érigé à l’entrée de la mairie. Un monument qui rend hommage à Louis Gustave Fayde, ce Matourien mort pour la France le 2 février 1917. D’autres personnalités ont fait de même, en comité restreint, compte tenu de la crise sanitaire.

Neuf militaires décorés

Dans les estrades, quelques personnes sont venus admirer le spectacle, mais il s’agissait surtout de membres de la famille des Forces Armées présents sur la place. Parmi la centaine de militaires, neuf d’entre eux ont été décorés par le préfet Thierry Quefellec. Une Fête nationale qui au fil du temps, est devenue l’occasion de valoriser les Forces Armées…Pour le préfet, il s'agissait de mettre à l’honneur "les valeurs de la France, liberté, égalité, fraternité"….

Le jour du souvenir

Cérémonie du 14 juillet Place des Palmistes

Après plus d’un an de couvre-feu sur notre territoire, Thierry Queffelec définit la liberté "comme une valeur de la République, une République qui protège, qui ne fractionne pas, une République qui soigne". Pas question pour ce représentant de l'Etat, d’évoquer en ce grand jour de commémoration de la prise de la Bastille, les tensions sociales de ces derniers mois.