Le Collectif citoyen pour une alternative à la centrale électrique du Larivot appuie son véto sur le 3 points :
En premier, il conteste le lieu choisi dans une zone inondable. De plus, le Larivot est aussi un secteur à risques d’intoxications pour la population environnante, mais aussi en cas d’incident. Il rappelle qu’en juin 2020, Jean Ganty, l’ancien maire de Rémire-Montjoly avait proposé une mise à disposition de terrains à proximité de l’ancienne centrale, en zone d’activité économique.
Deuxième frein évoqué par le collectif : la matière première qui sera utilisée. Le 19 octobre dernier, la ministre de l’écologie Barbara Pompili a annoncé, le remplacement du projet d’installation d’une centrale fonctionnant au fioul léger, par une centrale alimentée à 100% en biomasse liquide. Une biomasse liquide dont la matière première provient en grande partie de l’Europe, une importation qui a un impact égologique supplémentaire
Autre argument majeur pour les militants du collectif, celui de l’emploi. L’étude alternative à la centrale rédigée en 2018, par le groupement des producteurs d’électricité en Guyane (GEPEG) propose 600 emplois pour 600 millions d’euros d’investissement. Cela permettrait le maintien des emplois de la centrale de Dégrad des cannes, et de créer des emplois durables dans l’agglomération.