«Contrôle ton bas du corps. C’est le haut du corps qui lance. Pas le bas du corps le problème c’est qu’elle ne décolle pas. C’est parce que tu lances avec tout ton corps au lieu de lancer juste avec le haut.».
Strict minimum
Un cours collectif limité à deux élèves. Pas de leçon pour les enfants. Des échanges de balles et de clubs réduits au strict minimum. Entre déconfinement et couvre-feu, les golfeurs doivent adopter les gestes barrières. De nouveaux réflexes assez faciles à prendre pour les adeptes de ce sport de plein air déjà très codifié.« Le matériel individuel propre à chacun, le port du masque bien sûr quand on ne peut pas avoir cette distanciation sociale. Se laver les mains, laver son matériel, laver les balles […] les cours commencent à 10 heures on a largement le temps de se préparer, de faire une heure de cours et de repartir tranquillement avant le couvre-feu.»
Un bon swing
La distanciation sociale et les règles sanitaires imposées par la pandémie de Covid-19 n’entachent en rien le bonheur d’un swing réussi.« La motivation, la découverte d’un nouveau sport qui conjugue beaucoup de paramètres, physiques, techniques, psychologiques et cela engendre de grande émotions quand on arrive à bien taper la balle.».
C'est bon pour le moral
Durant le confinement, le parcours de Matoury a été parfaitement entretenu. Idem pour les clubs, les chariots et les sacs. Quant aux cours, si l’activité a repris, elle reste réduite et avec de nombreuses contraintes.« C’est vraiment très difficile car c’est une activité qu’on faisait le soir, en début de soirée et le week-end et forcément les couvre-feux entament largement tous nos créneaux horaires on a quand même conservé l’activité le samedi matin et on essaye de pouvoir permettre aux adhérents de pratiquer parce ce que c’est comme tous les autre sports si on ne pratique pas on ne progresse pas..»
Pour l’instant les golfeurs confirmés peuvent s’entrainer en individuel ou par équipes sur le green. Aucune date n’a été fixée pour la reprise du championnat de Guyane.
Le reportage de Isabel Lerouge :