La mairie de Matoury défend la sincérité de son budget. Mise en cause par le groupe d’opposition de l’ancien maire Gabriel Serville, la majorité municipale contre-attaque.
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Si l’adjointe déléguée aux finances reconnaît des erreurs dans le rapport de présentation du budget, Anne-Michèle Robinson assure que le budget voté le 12 avril est sérieux et cohérent. Elle dénonce des attaques sans fondement de l’opposition et fait un démenti catégorique.
Selon Anne-Michèle Robinson, la majorité municipale n’a pas falsifié le budget. L’adjointe au maire, déléguée aux finances reconnaît seulement des erreurs car le rapport budgétaire a été préparé dans l’urgence, la mairie ayant reçu tardivement le rapport de la chambre régionale des comptes sur son budget 2018, et la cadre responsable des finances a été en arrêt maladie.
Selon Anne-Michèle Robinson, la majorité municipale n’a pas falsifié le budget. L’adjointe au maire, déléguée aux finances reconnaît seulement des erreurs car le rapport budgétaire a été préparé dans l’urgence, la mairie ayant reçu tardivement le rapport de la chambre régionale des comptes sur son budget 2018, et la cadre responsable des finances a été en arrêt maladie.
Ces mêmes opposants ont dénoncé une différence de montant entre les restes à réaliser en recettes d’investissement dans le rapport budgétaire et ceux inscrits dans la maquette financière. Une simple erreur, rectifiée, répond la mairie. Quant à l’absence de crédits pour la médecine du travail pointé par le groupe Serville, cela s’explique pour Anne-Michèle Robinson 2ème adjointe au maire de Matoury, déléguée aux finances et à la fiscalité :"... se sont glissées, compte tenu de la précipitation quelques erreurs dans le rapport. Nous l'avons expliqué lors du conseil mais la maquette financière transmise était exacte et les chiffres concordent parfaitement avec ceux du receveur municipal. Il n'y a donc eu aucune falsification comme l'entend le groupe de monsieur Serville..."
Le groupe d’opposition Respect, Liberté Démocratie s’est aussi inquiété de la baisse de 50 % des dotations scolaires. La majorité dit avoir passé un marché sur trois ans avec une entreprise qui permet de faire des économies sur les fournitures scolaires."C'est un faux débat... nous avons expliqué aux conseillers qu'aujourd'hui la médecine du travail est exercée par le centre de gestion. Donc les cotisations sont abondées pour suivre tout le personnel communal..."