Les images ont fait le tour des réseaux sociaux : un terrain occupé illégalement par des centaines de personnes. Les propriétaires expriment leur désarroi devant cette situation. Ils se sont réunis afin de dénoncer la démission de l'Etat.
Suite au reportage diffusé ce lundi 1er mars sur notre antenne, les propriétaires du terrain sur lequel se trouve le squat face à la caserne de Matoury réagissent. Une conférence de presse se tenait à Matoury non loin de ce quartier informel. Un projet immobilier doit voir le jour. Mais impossible de vendre sereinement pour les actuels propriétaires. Le squat galopant pose problème. Illégal. D’autant plus que le projet supporté par ce consortium de propriétaires est condamné à l’échec si rien n’est fait pour déloger les squatteurs. Des constructions de 1 500 à 2 000 logements pour un montant de 150 millions d’euros sont en suspens.
Si un projet comme cela ne se fait pas, c'est qu'on baisse les bras. Car si on ne le développe pas dans le cadre de l'OIN, je suis très inquiet pour l'avenir de la Guyane.
Un propriétaire se bat
Qui fait quoi ? Quels sont les recours possibles ? C’est la question qui se pose ! L’impuissance d’un homme de 79 ans en lutte depuis plus de 10 ans pour récupérer… ce qui lui appartient.
Tous les recours que j'ai pu déposer n'ont pas eu les résultats escomptés car même lorsque l'on a un jugement on ne peut pas l'appliquer. A plusieurs reprises il y a eu des démolitions, mais les squatteurs allaient reconstruire ailleurs, ils n'ont pas peur des forces de l'ordre.
La famille Voluménie se bat donc depuis 2010. Des notifications d’expulsion ont déjà été actées. La justice a donc statué dans cette affaire. Reste que les forces de l’ordre n’ont pas procédé immédiatement à l’évacuation des personnes sur place. Depuis c’est peine perdue. Les propriétaires doivent débourser 10 000€ pour casser chaque maisonnette et 6 000€ pour évacuer les déchets.
Le reportage de Myriam Boicoulin et Martial Gritte :