Une convention d'assistance juridique qui fait débat à Matoury, l'ancien maire Gabriel Serville réagit

Depuis quelques jours cette affaire politico-judiciaire ébranle la mairie de Matoury. Le mis en cause, l'avocat Olivier Taoumi a répondu en qualifiant cette affaire de "coup tordu politique, une boule puante électorale qui se dissipera comme une boule puante après les élections".

Une sordide machination électorale pour Gabriel Serville

Sur le fond, le député Gabriel, l'ancien maire répondra aux autorités judiciaires s'il est auditionné, sur la forme il parle d'une sordide machination électorale :

Certainement parce que j'ai affiché ma volonté aux côtés du mouvement Péyi Guyane d'être présent aux élections à la CTG aux côtés des mouvements et associations. Des femmes et des hommes qui ont envie de porter un projet novateur pour le territoire de la Guyane qui ont envie que les choses évoluent dans le bon sens. Que l'on soit capable de porter une ambition sérieuse pour ce territoire et donc je me dis que ce sont les basses manœuvres électorales qui sont déjà de sortie par anticipation..."

 L'ex maire de Matoury évoque aussi également un très mauvais procès que lui fait Serge Smock alors que grâce à cette convention, affirme t-il, la mairie a gagné des millions d'euros :

Avant que je sois aux commandes, la mairie de Matoury c'était entre 350 et 400 000 euros par année et cela est vérifiable sur les comptes administratifs des années précédentes en termes de frais de justice, de contentieux. Et c'était l'une de mes priorités que de mettre un peu d'ordre dans tout cela. J'avais eu le sentiment que certains cabinets considéraient cette mairie comme une vache à lait...

Pour Gabriel Serville, Serge Smock n'a de leçon à donner à personne surtout en matière d'exemplarité :

J'ai eu l'occasion d'en faire la démonstration que c'est un faussaire et je dis bien faussaire et si, il doit attaquer pour diffamation il le fera parce que l'on ne peut pas avoir voter un compte administratif et un budget adopté par sa majorité et puis qu'il modifie le document, qu'il le falsifie avant de l'envoyer au contrôle de légalité. Je le répète, en matière d'exemplarité, je n'ai aucune leçon à recevoir de ce monsieur.