Confinement : la mise en veille du club équestre le Fort Diamant

La crise sanitaire est doublée d’une crise économique et les petites entreprises sont parmi les premières fragilisées. Le club équestre le Fort Diamant doit comme beaucoup d’autres surmonter les difficultés de trésorerie faute de recettes. 
La crise sanitaire est doublée d’une crise économique et les petites entreprises sont parmi les premières fragilisées dans le contexte actuel surtout lorsqu’elles exercent une activité non reconnue comme essentielle. Le club équestre le Fort Diamant dans la commune de Matoury est une structure avec quatre salariés. Elle doit comme beaucoup d’autres surmonter les difficultés de trésorerie faute de recettes.
 

Nourrir les chevaux

C’est ainsi tous les matins dès les premières heures de la journée, Gilles un des deux palefreniers du club équestre est déjà à pied d’oeuvre. Il doit réaliser une multitude de tâches comme donner à manger aux chevaux avant de nettoyer leur box et les libérer ensuite. Une passion pour le jeune homme qui apprécie d’être au contact des animaux.
Avec la crise sanitaire, trois salariés sont présents pour faire fonctionner la structure. Il y a une quatrième personne au sein du personnel, une monitrice désormais au chômage technique. Les habitudes n’ont pas changé pour autant, il faut nourrir la quarantaine de chevaux. 40 kilos de foin et de granulé tous les jours.
 

Penser l'avenir 

Les cours pour les enfants ainsi que les manifestations de sauts d’obstacle et de parcours de dressage qui ne sont pas des activités essentielles sont évidemment à l’arrêt. Les seules recettes proviennent encore des pensions payées par les propriétaires de chevaux. 
Difficile en effet de lui donner tort et de miser sur une reprise de la saison dans les semaines qui viennent alors qu’en temps normal elle se termine au mois de juin.
Le reportage de Roland Pidéri : 
Economie : le club équestre du Fort Diamant doit surmonter les difficultés de trésorerie.