Leurs habitations ont brûlé dans la nuit du 22 au 23 octobre dernier au squat Bambou à Rémire, mettant 17 adultes et 17 enfants à la rue. Hébergés en urgence durant 3 jours par la Croix Rouge, ces familles n'ont pas encore de solution de logement malgré l'aide d'associations.
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Les galères d’hébergement se poursuivent pour les familles sinistrées suite à l’incendie du squat Bambou à Rémire.
Mardi soir, adultes et enfants s’étaient regroupés devant le gymnase du collège Justin-Catayée pour leur première nuit dans la rue.
Hier (mercredi 28 octobre) vers 3 heures du matin, effrayées, isolées, elles ont préféré se regrouper Source de Baduel.
Pendant quelques heures, elles ont trouvé refuge dans une église. Mais dans l’après-midi les familles étaient de nouveau dans la rue.
Pour l’instant, ni les mairies de l’Ile de Cayenne, ni la collectivité territoriale de Guyane ni les services sociaux compétents n’ont donné suite aux appels à l’aide répétés des associations humanitaires.
Et ce malgré une demande de réquisition de la Préfecture de Guyane émise dès vendredi 23 octobre.
Hier soir, la responsable de l’association Radio Puzzle, Néhénie Tertulien peinait encore à trouver des solutions temporaires chez des particuliers :
Et d'ajouter que ces personnes sont dans le stress et démoralisées. Dans ces familles seules 4 ou 5 personnes ont des papiers. Parmi les 17 enfants recensés, 6 sont âgés de 3 ans à peine.
Mardi soir, adultes et enfants s’étaient regroupés devant le gymnase du collège Justin-Catayée pour leur première nuit dans la rue.
Hier (mercredi 28 octobre) vers 3 heures du matin, effrayées, isolées, elles ont préféré se regrouper Source de Baduel.
Pendant quelques heures, elles ont trouvé refuge dans une église. Mais dans l’après-midi les familles étaient de nouveau dans la rue.
Pas de réponse institutionnelle pour le moment
Pour l’instant, ni les mairies de l’Ile de Cayenne, ni la collectivité territoriale de Guyane ni les services sociaux compétents n’ont donné suite aux appels à l’aide répétés des associations humanitaires.Et ce malgré une demande de réquisition de la Préfecture de Guyane émise dès vendredi 23 octobre.
Hier soir, la responsable de l’association Radio Puzzle, Néhénie Tertulien peinait encore à trouver des solutions temporaires chez des particuliers :
Je continue de chercher des endroits où les mettre. Des haïtiens ont appelé pour dire qu'ils vont payer l'hôtel pour 4 familles. D'autres iront chez des amis où chez des personnes qui ont bon coeur. Mais cela ne va pas durer longtemps!
Et d'ajouter que ces personnes sont dans le stress et démoralisées. Dans ces familles seules 4 ou 5 personnes ont des papiers. Parmi les 17 enfants recensés, 6 sont âgés de 3 ans à peine.