Le 8 juillet dernier, l’auditorium de la Maison des cultures et des mémoires de Guyane, fait salle comble dans la limite de la jauge autorisée en raison de la crise sanitaire. Une poignée de spectateurs privilégiés a pu découvrir la fabuleuse histoire de Marie-Joseph Lionel Sugat. Une histoire passionnante racontée par un jeune archiviste, doctorant en histoire à la Sorbonne, Rémy Péru-Dumesnil. Une conférence suivie d’un concert permettant l’écoute attentive des partitions de Sugat.
Un compositeur méconnu
Ce compositeur méconnu, a laissé une œuvre riche, originale de 250 partitions retrouvées dans le fonds de Maximilien Saba. Un fonds offert aux archives en 1988 par Omer Miranda. Il a fallu 33 ans pour qu’il soit accessible au grand public. Dans ce fonds, 250 compositions et arrangements de Sugat manuscrits et aucune oeuvre enregistrée à la Sacem. Marie-Joseph Lionel Sugat reproduit les partitions, les illustre, les signe : 110 valses, 51 polkas, 50 mazurkas, des gavottes, des scottishs, et même des tangos et des charlestons. Il se limite plutôt à la musique de chambre et au piano.
Un concert du temps passé
Trois pianistes exécuteront quelques oeuvres de ce compositeur oublié : Emmanuel Coulanges - Patricio Malcom Valdes - Aymerick Létard. Ils seront accompagnés du vibraphoniste Edel Diaz. Les archives territoriales de Guyane proposent donc une deuxième session de la conférence : "Autour de Lionel Sugat, redécouverte d'une oeuvre oubliée". Rendez-vous est pris le vendredi 3 décembre à la MCMG à partir de 18h. Et c'est gratuit.