Le boulevard Bassière reste fermé pour le moment. Un mois et demi après le glissement de terrain, le BRGM a rendu son rapport à la préfecture et à la mairie de Rémire-Montjoly. Il faut encore des études complémentaires pour évaluer de nouveaux risques d’éboulement.
Une route fermée
Un mois et demi après le glissement de terrain, le sol de la montagne du Tigre travaille encore. Côté route, boulevard Bassière, sur le lieu de l’éboulement pourtant, rien de spectaculaire. Cette voie est fermée depuis le 26 mai, les riverains en ont assez.
Une étude d'impact
Donner des réponses c’est l’objectif de l’étude réalisée par le Bureau de recherches géologiques et minières, un rapport présenté à la préfecture. Premier enseignement, ce glissement terrain est la conséquence de plusieurs facteurs. Une géologie déjà fragile, les terrassements de la route et les fortes pluies. Et aujourd’hui, un nouvel éboulement n’est pas à exclure.
On a identifié un risque d'aléas possible ou exceptionnel de plus centaines de milliers de m3, comme on a pu le voir ailleurs. Nous avons identifié sur des relevés des glissements historiques qui se sont passés il ya 2000 ans, le risque existe.
Des études complémentaires
La route pourra-t-elle rouvrir et est-elle récupérable ? La préfecture ne veut pas s’avancer, pour le moment. Des études complémentaires devraient commencer en septembre.
Les services de l'Etat vont travailler avec la mairie de Rémire pour préparer les intervenants. Il est important de savoir à quoi nous sommes confrontés. Est-ce un risque moyen ou très fort car les mesures à prendre ne seront pas les mêmes. Tant que l'analyse de risque n'est pas terminée, il n'est pas possible d'ouvrir la route.
Désenclaver Rémire-Montjoly
Chaque jour des centaines d'automobilistes empruntent cette voie. Il faut pour la mairie, envisager de nouvelles infrastructures routières.
On va s'appuyer sur les études du BRGM. Mais il faut aussi avoir un discours de réalité, il faut désenclaver cette portion de route.
Des centaines d’automobilistes devront donc continuer à emprunter d’autres routes déjà très engorgées. Le risque existe. Des questions se posent, cependant, qu'en est-il des études antérieures, réalisées pour mettre en place ce nouvel axe de circulation ? Quelles étaient leurs conclusions? Le risque était-il déjà avéré ? Des questions pour l'heure, sans réponse.