Le conseil municipal de la commune de Roura s'est tenu ce mercredi 11 avril à 15 heures. L'accent a bien évidemment été porté sur le budget de la municipalité, qui, rappelons-le, a été placé sous tutelle depuis 1992 par la chambre régionale des comptes.
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Pour la municipalité de Roura, l'heure est à l'équilibrage des comptes. Une mission qui, pour le moment, semble bien réussir au maire David Riché et ses adjoints. Si la mairie de Roura a diminué de 16 700 euros le déficit de ses comptes administratifs, c'est bien au niveau du budget pour l'année 2018 que les résultats sont les plus probants avec 116 000 euros d'économies. Karl Léveillé, le directeur général des services de la commune de Roura a expliqué que la municipalité ne réalisera pas de nouveaux investissements. Toutefois, la priorité sera mise sur la réalisation de projets en phase d'études. Un budget conséquent sera également alloué à l'entretien des routes, des bâtiments ainsi qu'à l'amélioration des conditions de vie des administrés de la commune de Roura.
Un point noir subsiste pour David Riché, le maire de Roura. Ce dernier a insisté sur le fait qu'une aide financière substantielle de 11 000 000 d'euros avait été requise, il y a plus de 4 ans maintenant, par la chambre des comptes à l'Etat afin de permettre à la commune de Roura d'assainir ses finances et de repartir sur de bonnes bases. Un avis favorable quant au déblocage de ces fonds avait alors été émis par le gouvernement de François Hollande, par le biais de son premier ministre Manuel Valls. Mais à ce jour, David Riché déplore que cet avis favorable n'ai jamais été concrétisé.
Roura attend un signe de l'Etat
Un point noir subsiste pour David Riché, le maire de Roura. Ce dernier a insisté sur le fait qu'une aide financière substantielle de 11 000 000 d'euros avait été requise, il y a plus de 4 ans maintenant, par la chambre des comptes à l'Etat afin de permettre à la commune de Roura d'assainir ses finances et de repartir sur de bonnes bases. Un avis favorable quant au déblocage de ces fonds avait alors été émis par le gouvernement de François Hollande, par le biais de son premier ministre Manuel Valls. Mais à ce jour, David Riché déplore que cet avis favorable n'ai jamais été concrétisé.