Fabien Sublet, docteur en pharmacie :
Problème, DASTRI (Déchets de soin à risques infectieux) est victime de son succès ! Chez nous 102% des besoins sont couverts, mais seulement 51% des boîtes distribuées, sont ensuite rapportées. Or, si cette collecte est organisée depuis 2013, c’est bien pour que ces objets de soins à risques infectieux ne se retrouvent pas avec les poubelles classiques et contaminent d’autres."les personnes, les diabétiques notamment, mais également tous les autres patients qui utilisent des médicaments qui s'injectent, ils sont sensibilisés et quandils n'ont pas leur boite jaune, ça devient compliqué pour eux, alors ils utilisent des moyens comme un bocal en verre ou autre qui ne sont pas des moyens agréés."
Sébastien Grillet, directeur des opérations DASTRI :
8.000 boîtes sont distribuées par mois, les retours sont ensuite traités à Kourou sur une plateforme spéciale, où ils sont broyés puis désinfectés et enfin enfouis avec les ordures ménagères. En Guyane : l’enjeu est donc qu'il y ait plus de boîtes qui retournent en pharmacie, c’est un geste de santé publique et écologique."on a sur les retours effectivement une vraie question. On était l'année dernière, à 75% de retour des boites, cette année, nous sommes à 51%. On a une baisse du gestechez le patient, il y a peut être eu des dysfonctionnements surla collecte."