Saint-Laurent aura bientôt une prison et un palais de justice. Le ministère de la justice prévoit un grand projet qui comprendra également des locaux pour la protection judiciaire de la jeunesse et pour le service de probation et d’insertion.
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Un centre de détention et un palais de justice devraient voir le jour dans l’Ouest guyanais dans moins de 5 ans. Les travaux doivent commencer en 2023 sur le site de la Crique Margot.
Pour ce qui est du foncier et de l’urbanisme, ils ont fait l’objet d’une réunion publique, vendredi après-midi, entre les différents acteurs ainsi que la population à la rue Gaston Monnerville sur la RN1.
Ce projet devrait conduire à la création de 350 emplois directs permanents, notamment des postes destinés à la surveillance du centre pénitentiaire ou au fonctionnement du tribunal parmi lesquels des fonctionnaires judiciaires, des magistrats etc…
250 emplois indirects sont également prévus. Ils feront partie de l'administration ou de services privés qui vont collaborer avec le centre pénitentiaire ou le palais de justice.
L’ensemble des infrastructures s'étendra sur une surface de près de 40 000 m2.
Cet investissement qui répond aux perpectives de croissance démographique de Saint- Laurent-du-Maroni, devrait avoir des retombées économiques majeures pour la commune.
L’appel d’offre de ce projet sera lancé d’ici à la fin de cette année. Coût total estimé de l'opération: 155 millions d’euros.
Le ministère de la Justice va regrouper sur Saint-Laurent du Maroni un palais de justice, un centre pénitentiaire mais aussi des locaux pour la protection judiciaire de la jeunesse et pour le service de probation et d’insertion sur un site unique.
Pour ce qui est du foncier et de l’urbanisme, ils ont fait l’objet d’une réunion publique, vendredi après-midi, entre les différents acteurs ainsi que la population à la rue Gaston Monnerville sur la RN1.
Marie-Luce Bousseton, directrice générale de l'APIJ
250 emplois indirects sont également prévus. Ils feront partie de l'administration ou de services privés qui vont collaborer avec le centre pénitentiaire ou le palais de justice.
L’ensemble des infrastructures s'étendra sur une surface de près de 40 000 m2.
Cet investissement qui répond aux perpectives de croissance démographique de Saint- Laurent-du-Maroni, devrait avoir des retombées économiques majeures pour la commune.
Marie-Luce Bousseton : La création de ces deux infrastructures est une réponse aux besoins de la population