Depuis début juin, seize jeunes de Camopi et de Trois-Sauts ont intégré le chantier d’insertion Ka’a construction, menée par l’association Aprosep. Ce chantier d’insertion leur apprend le travail du bois : de l’abattage à la construction.
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Dans le village le plus reculé de Guyane, on n’implante pas un chantier d’insertion sans l’autorisation de la population et de ses représentants. Ce jour-là, le chef coutumier de Trois-Sauts visite le site où sera construit le local de l’équipe. A terme, les stagiaires devront construire une gragerie, une bibliothèque, des pontons ou encore des passerelles.
L’objectif de tous ces partenaires est de permettre aux stagiaires de devenir autonomes dans le travail du bois.
Rémi Michel, coordinateur du chantier d'Insertion KA'A construction explique :
Dans cette commune de l’intérieur, où l’emploi est rare, ce chantier d’insertion est une aubaine pour ces jeunes.
Christian Chanel, encadrant technique du chantier d'Insertion KA'A construction enthousiaste :
Gaston stagiaire est conscient de la nécessité de trouver du travail :
Accompagner ces seize jeunes dans leur projet de vie, c’est aussi le rôle du chantier d’insertion. Un plus certain pour les stagiaires.
Le reportage de Guyane la 1ère :
Deux chantiers
A une journée de pirogue de Trois-Sauts, un autre chantier est déjà presque achevé. Le coordinateur du chantier d’insertion se rend au bourg de Camopi. Rémy Michel travaille pour l’Aprosep, cette association a monté le chantier d’insertion à la demande la mairie de Camopi, de la préfecture et du Parc amazonien de Guyane.L’objectif de tous ces partenaires est de permettre aux stagiaires de devenir autonomes dans le travail du bois.
Rémi Michel, coordinateur du chantier d'Insertion KA'A construction explique :
"On préfère travailler avec de l'électro-portatif. C'est moins cher, plus accessible et plus facile".
Un agrément pour un an
Le chantier d’insertion a reçu un agrément pour un an. Un an pour apprendre toute les étapes du travail du bois. Au bourg de Camopi, comme à Trois-Sauts, huit stagiaires ont été retenus. L’Aprosep avait reçu une cinquantaine de candidatures.Dans cette commune de l’intérieur, où l’emploi est rare, ce chantier d’insertion est une aubaine pour ces jeunes.
Christian Chanel, encadrant technique du chantier d'Insertion KA'A construction enthousiaste :
"Les stagiaires sont contents. Ils en redemandent. Ils sont motivés et dynamiques."
Gaston stagiaire est conscient de la nécessité de trouver du travail :
"Moi je ne veux pas rester ici. Faut que je cherche un travail, que je me bouge pour trouver un boulot !"
Accompagner ces seize jeunes dans leur projet de vie, c’est aussi le rôle du chantier d’insertion. Un plus certain pour les stagiaires.
Le reportage de Guyane la 1ère :