Très belle affiche au cinéma Eldorado samedi soir. "Lumières sur Tonton Jo" de Pélagie Serge Poyotte et "Je t envoie toutes mes lumières" le premier court métrage d’une jeune réalisatrice, Marie Karine Thébia. Une projection qui a fait salle comble.
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L’Eldorado a fait le plein samedi 24 mars pour la projection de deux films réalisés par des jeunes guyanais. Une soirée cinématographique ponctuée par la projection d’un documentaire sur «Tonton Jo» de Pélagie Serge Poyotte et la première diffusion grand public d’un court métrage d’une jeune réalisatrice, Marie Karine Thébia intitulé «Je t’envoie toutes mes lumières».
On retrouve Pélagie Serge Poyotte également dans l’équipe de «Je t’envoie toutes mes lumières» mais cette fois, à la caméra. Le moins que l’on puisse dire c’est que Marie Karine Thébia sait s’entourer : Teddy Triveillot au son, au montage Karl Lérus, à la photographie Mirtho Linguet et au mixage Hendy N’Guyen. Marie KarineThébia s’est basée sur sa propre expérience pour écrire le scénario. Elle y retrace les dangers des sites de voyance par téléphone, et l’accoutumance qui peut en découler. L’individu finit par rêver sa vie en fonction de prédictions, ne se réalisant pas et progressivement perd le contrôle.
Un film porté magistralement par deux actrices guyanaises : Jessica Martin dont on suit la lente déchéance et Shirley Jean Charles qui dégage un magnétisme animal, en parfaite symbiose avec le rôle.
Jessica Martin est rayonnante de justesse et arrive à rendre crédible les atermoiements de son personnage.
Marie Karine Thébia nous plonge dans un huit clos étouffant, voir oppressant. Impossible de rester indifférent. Le spectateur plonge avec l'actrice principale dans une spirale émotionnelle, soulignée par une réalisation et une photographie soignées.
Ce court métrage a été tourné en deux jours après des mois de répétition. Il est produit par les Inconnus anonymes. Il sort des sentiers battus par l’originalité du scénario et les addictions qu’il dénonce.
"Je t'envoie toutes mes lumières" ou une allégorie des multiples chaînes dont il est parfois impossible de se détacher.
Le vélo de Tonton Jo
Le film de Pélagie Serge Poyotte revient sur la vie du célèbre crooner guyanais Tonton Jo, de son vrai nom Joseph Mondésir, décédé le 8 février 2015 d’un accident cardiovasculaire. Tonton Jo, auteur compositeur interprète, animateur dont Pélagie Serge Poyotte retrace la vie, grâce à des témoignages, des extraits d’émissions, de concerts et d’entretiens. Le fil conducteur est le célèbre vélo de l'artiste. Depuis toujours c'était son seul moyen de locomotion, sa marque de fabrique. Un documentaire haut en couleur, émouvant, qui n’est pas une biographie mais bien une évocation de l’homme artiste, animateur. Un documentaire initié par l'ex Région et Guyane la 1ère .
Un court métrage étrange et fascinant
On retrouve Pélagie Serge Poyotte également dans l’équipe de «Je t’envoie toutes mes lumières» mais cette fois, à la caméra. Le moins que l’on puisse dire c’est que Marie Karine Thébia sait s’entourer : Teddy Triveillot au son, au montage Karl Lérus, à la photographie Mirtho Linguet et au mixage Hendy N’Guyen. Marie KarineThébia s’est basée sur sa propre expérience pour écrire le scénario. Elle y retrace les dangers des sites de voyance par téléphone, et l’accoutumance qui peut en découler. L’individu finit par rêver sa vie en fonction de prédictions, ne se réalisant pas et progressivement perd le contrôle.Jessica Martin et Shirley Jean-Charles le juste ton
Un film porté magistralement par deux actrices guyanaises : Jessica Martin dont on suit la lente déchéance et Shirley Jean Charles qui dégage un magnétisme animal, en parfaite symbiose avec le rôle.
Jessica Martin est rayonnante de justesse et arrive à rendre crédible les atermoiements de son personnage.
Marie Karine Thébia nous plonge dans un huit clos étouffant, voir oppressant. Impossible de rester indifférent. Le spectateur plonge avec l'actrice principale dans une spirale émotionnelle, soulignée par une réalisation et une photographie soignées.
Ce court métrage a été tourné en deux jours après des mois de répétition. Il est produit par les Inconnus anonymes. Il sort des sentiers battus par l’originalité du scénario et les addictions qu’il dénonce.
"Je t'envoie toutes mes lumières" ou une allégorie des multiples chaînes dont il est parfois impossible de se détacher.