Le cinéma : une filière rentable pour la Guyane

Le 7eme art s'organise 

L' association GCAM (Guyane cinéma audiovisuel et multimédia) dressait un bilan de ses  actions et présentait ses projets : la création d'une maison du cinéma  et d'une cité de l’image, un lieu dédié à l’éducation à l’image et à la formation professionnelle des métiers du cinéma. Les membres de la GCAM ont étudié la question d’un point de vue économique et les chiffres sont éloquents. En moins de 10 ans, les tournages réalisés en Guyane ont généré 18 millions d’euros pour seulement 3 millions de subventions. Le cinéma  pourrait être une véritable filière économique pour la Guyane.

Marc Barrat président de la GCAM explique : 

"C'est une filière qui a des retours sur investissement très conséquents. Une maison du cinéma en Guyane pourquoi pas ? Accueillir des tournages et monter une filière de production pourraient structurer la filière."

Murielle Thierrin est productrice, à l’exemple des autres membres de la GCAM  la jeune femme est aujourd’hui certaine que la Guyane a une carte à jouer dans le domaine du cinéma français ou étranger.

Murielle Thierrin productrice confirme :

"Quand vous êtes producteur et que vous voulez tourner dans la jungle, il n'y a pas beaucoup d'endroits où aller. Il ne manque pas grand chose en Guyane pour être structuré. Il faut juste faire plus de publicité". 

Aux côtés de GCAM  l’association de Saint Laurent du Maroni,  Atelier vidéo et multimédia. Les animateurs interviennent dans les quartiers, forment des jeunes au cinéma et à l’audiovisuel.
Forte de ses 11 ans d’expériences, l’association saint laurentaise se lance dans un nouveau projet : une télévision locale. L'association a déjà initié beaucoup de jeunes de l’ouest guyanais à l’image et a réalisé 78 reportages en 2017.

le reportage de Guyane la1ère :